Marie Tanniou, la Marie Kondo munichoise

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Marie Tanniou - Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Marie Tanniou - Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Aujourd’hui, pour ce cinquième épisode de la saison 2, je vous propose de partir à la rencontre de Marie.

Marie vit depuis 20 ans à Munich et a toujours travaillé. Elle est maman de 3 enfants et pendant toutes ces années, elle a jonglé habilement entre ses différents rôles. L’année dernière, suite à une épreuve particulièrement difficile, elle réfléchit au sens qu’elle veut donner à sa vie et décide de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Marie adore organiser, ranger et elle a d’ailleurs aidé gracieusement de nombreuses personnes autour d’elle. C’est ainsi que naît l’idée de räumlich glücklich, une société qui vous aide les particuliers à ranger et organiser leur chez eux ou bien encore les TPE à s’organiser.

Dans cet épisode, on parle du parcours de Marie, des étapes de la création de son entreprise, des liens entre rangement et bonheur, de ses services et de sa vision. Un moment authentique qui vous montrera encore qu’il n’est jamais trop tard pour se lancer dans son job passion, qu’il faut savoir écouter son instinct et que son propre bonheur dépend des choix qu’on fait et des opportunités qu’on sait saisir.

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Une passion pour la langue allemande

Passau, ville sur le Danube

Passau, ville sur le Danube

Mi beurre salé mi crème fraîche (un papa breton et une maman normande) pour reprendre son expression, Marie a toujours aimé sortir des sentiers battus et c’est d’ailleurs ce qui la pousse à prendre l’allemand en première langue au collège et non l’anglais comme la majorité de ses camarades.

C’est le coup de foudre. C’est donc naturellement qu’elle s’engage dans des études de LEA qui l’amènent en Allemagne à Passau. Une fois diplômée, elle ne veut plus repartir et s’installe à Munich où elle décroche un stage (après un intermède italien) qui débouchera sur une première embauche. Elle enchaîne ensuite différents postes dans des secteurs très variés : tourisme, polissage, logiciel, etc.

En parallèle, elle construit sa vie privée : elle rencontre son mari à Munich et elle est maman de trois enfants. Elle nous raconte pourquoi elle a toujours voulu rester active professionnellement et comment elle a fait pour continuer à travailler à plein temps tout en s’occupant de sa famille.

La naissance de räumlich glücklich

Marie Tanniou au travail- Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Marie Tanniou au travail- Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

En 2018, Marie vit la “pire année” de sa vie et ce passage difficile l’amène à se questionner sur ses envies profondes. En réfléchissant à ses passions, elle se rend compte qu’elle a un goût et même un don particulier pour organiser et ranger. Elle a proposé son aide à de nombreuses reprises à ses amis dans le cadre d’un déménagement ou bien tout simplement pour mettre de l’ordre ou faire du tri chez eux.

C’est ainsi que lui vient l’idée de créer des services pour aider les particuliers tout comme les petites entreprises à faire du tri et mettre de leur ordre dans leur maison ou lieu de travail. En effet, elle se rend compte que cette activité lui procure une réel plaisir et qu’aider ses clients à redevenir maître de leur environnement lui libère l’esprit et donne un sens à ce qu’elle fait.

On revient ensuite sur les différentes étapes de la création de räumlich glücklich : les séminaires de la Volkshochschule, les rendez-vous à l’IHK, l’accompagnement proposé par l’Arbeitsamt (le pole emploi allemand), le développement de son site sur strato, la communication, les photos et textes qu’elle réalisent avec des connaissances.

Les différents services proposées par Marie

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

Marie nous explique que le rangement et l’ordre est à la fois quelque chose de très personnel et intime. Chaque personne à sa propose vision et définition. C’est pourquoi elle démarrer toujours sa mission en échangeant longuement avec ses clients pour identifier leur problème mais également avoir une idée du résultat qu’ils attendent.

Elle accompagne les particuliers dans le cadre d’un emménagement ou déménagement, lorsqu’on veut ranger et faire du tri sans y parvenir seul ou bien, dans des occasions plus tristes, comme c’est le cas par exemple lorsqu’une personne est décédée.

De plus, elle propose également ses services au TPE qui ont besoin d’aide pour organiser leur entreprise. On parlerait dans ce cas de prestations d’office management.

Enfin, elle peut également aider une personne qui souhaiterait organiser un grand événement (anniversaire, baptême, etc.) et aurait peu de temps à sa disposition.

On parle également d’upycycling (ou surcyclage apparemment en bon francais :))) : à savoir comment recycler un objet dont on ne se sert plus et qu’on pourrait jeter en lui donnant une seconde vie.

Les bonnes adresses de Marie

On termine le podcast sur les recommandations de Marie :

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  • pour un dîner en amoureux (ou une occasion exceptionnelle car les prix sont très élevés), Marie nous suggère de célébrer ce moment particulier dans le restaurant EssZimmer en haut du BMW Welt. Cerise sur le gâteau : vous pourrez être raccompagnés dans une superbe berline BMW chez vous ;

  • une option moins onéreuse dans un cadre cosy : le restaurant vietnamien, le Cyclo, où la cuisine est très bonne tout comme les cocktailes ;

  • dans le quartier de Rotkreuzplatz où elle habite, Marie nous conseille le Volkart, un bar à tapas avec une jolie terrasse ou bien le Neuerhauser Wohnküche pour un déjeuner simple et sain le midi ou bien un diner sans chichis le soir ;

  • une sortie à l’extérieur de Munich : les petits lacs moins connus à côté de Garmisch comme Eibsee, Rießersee ou Plansee.

Enfin, on parle du Erzengel Alosius (image en haut à droite) et si vous voulez en savoir plus à son sujet, vous pouvez lire cet article sur Wikipédia.

Pour retrouver tous les services de Marie, ses réseaux sociaux et ses contacts :

rendez-vous sur le site räumlich glücklich !

Aurélie Tramier, récit de vie et histoire de plume

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Aurélie Tramier

Dans ce deuxième épisode de la première saison, je rencontre Aurélie Tramier.

Avec Aurélie, nos chemins se sont littéralement croisés il y a un peu moins de 20 ans (nous avons partagé les mêmes couloirs d’un lycée parisien et fait les même études) sans jamais pour autant nous rencontrer ni faire connaissance. Il a fallu attendre ma rencontre avec Marie-Charlotte pour que l’idée commence à germer…

J’ai entendu parlé d’Aurélie pour la première fois via son premier roman Vous reprendrez bien un petit chou ?. Et c’est aussi la mention de ce roman qui a conduit à concrétiser notre rencontre : après ma pause estivale et en entendant encore une amie me recommander le livre, j’ai saisi enfin l’occasion de l’inviter à faire un épisode. Aurélie a tout de suite répondu positivement.

Contrairement à l’habitude, je ne vais pas vous faire de résumé car l’épisode est extrêmement riche et je préfère limiter cette introduction.

Quelques mots clés cependant : vie parisienne, Shanghai, job de rêve, working mum, amazon, amour maternel, Munich, roman, Louis Vuitton, auto-édition. Un inventaire à la Prévert en guise d’amuse-bouche pour introduire un témoignage inspirant, généreux et profondément authentique. Aurélie est une femme ambitieuse et courageuse qui fait des choix volontaires, sait tirer profit des situations même difficiles pour rebondir et qui suit son coeur et sa passion. Elle nous montre à travers son expérience que l’expatriation peut être le moment opportun pour se découvrir, tenter de nouvelles choses et trouver un nouveau rôle tout aussi épanouissant que le précédent. J’espère qu’il donnera à nombre d’entre vous du courage et des idées !

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Aix, Paris, Shanghai et retour à Paris

aix en provence

Aurélie est née et a grandi à Aix en Provence avant de rejoindre la capitale pour ses études. Elle y reste 14 ans. Elle fait trois ans de classe préparatoire littéraire (avec option grec et latin) mais se rend compte que, même si elle est passionnée de littérature, elle ne veut pas travailler dans l’enseignement.

Elle réussit les concours et rentre en école de commerce avec pour objectif initial de travailler dans l’édition. Elle rédige même, en parallèle, un DEA traitant du latin de la Renaissance.

Suite à un entretien où on la soupçonne, à cause de son passé khâgneux, de ne pas savoir compter, elle décide de faire voler en éclat cet a priori. Elle trouve un premier stage dans l’événementiel chez Louis Vuitton et c’est le coup de foudre pour la société et le luxe, univers qu’elle ne connaissait pas et qui ne l’attirait pas jusqu’à présent.

Lors de son entrée en école de commerce, elle fait également la rencontre de son futur mari et ils décident, tous deux, à la fin de leurs études, de partir à Shanghai. Ils vont y rester un an et demi et y prendre le goût de l’expatriation. Ils rentrent toutefois à Paris pour y trouver - dixit - le métier de leur rêve.

En 2008 et à son retour sur Paris, Aurélie réintègre Louis Vuitton pour travailler au développement des produits de maroquinerie. Pendant 6 ans, elle travaille avec passion, gravit les échelons et donne naissance à deux enfants. Elle prend plaisir à travailler beaucoup, elle a une nounou, elle ne va pas chercher ses enfants à l’école et cela lui semble normal. Mais, Aurélie et son mari ont toujours eu envie de repartir et tous deux ne sont pas parisiens. Même s’ils apprécient leur vie actuelle, ils ont envie de gagner en qualité de vie et ne souhaitent pas que leurs enfants grandissent dans la “ville mangeuse d’hommes” pour reprendre les mots d’Aurélie.

Les premiers pas à Munich : un nouveau rôle de maman et l’entrepreneuriat

Le mari d’Aurélie trouve un poste en interne sur Munich et ils décident donc de partir s’installer dans la capitale bavaroise. Ils savent que l’un d’eux devra démissionner mais c’est un choix volontaire et assumé. C’est donc Aurélie qui prend la décision de quitter le poste qu’elle adore mais elle est persuadée qu’elle va rapidement trouver un nouveau travail.

Haidhausen fontaine

Nouvelle vie, nouvelle ville, nouveau rythme. Pendant qu’Aurélie cherche du travail, elle a le temps d’aller chercher ses enfants à l’école et elle se rend compte qu’elle apprécie ce moment. Malgré de nombreux entretiens, le travail ne vient pas. Ces deux facteurs alliés à l’opportunité d’enseigner le marketing dans une business school munichoise poussent Aurélie à se mettre à son compte. En plus de ses cours à l’école, elle commence à travailler comme consultante marketing dans le secteur du luxe.

En parallèle, elle prend 6 mois de cours intensifs d’allemand à la Volkshochschule. Ayant atteint le niveau C1, elle choisit un cours d’écriture créative qui ravive son goût pour l’écriture. Pour l’anniversaire de mariage de ses parents, elle écrit une retrospective de 100 pages de leur vie familiale. Ce cadeau touche bien entendu ses parents mais c’est aussi l’occasion pour son mari de découvrir ses talents cachés d’écrivaine. Ce dernier n’aura alors de cesse que de l’encourager à les exploiter. De plus, il sait qu’il est désormais très facile de publier un livre grâce aux plateformes d’auto-édition telles qu’Amazon KDP. Deux de ses anciennes collègues ont d’ailleurs connu un réel succès en procédant ainsi.

L’écriture du livre et sa publication

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

À l’été 2017, Aurélie a atteint son objectif de chiffre d’affaire avec ses activités de consultante. C’est donc le moment idéal de prendre du temps pour réaliser cette envie d’écrire qui la suit depuis toute petite. Toujours soutenue par son mari, elle décide de s’atteler à l’ouvrage en septembre et travaille d’arrache-pied pour écrire son premier roman.

L’écriture est un travail chronophage, obsessionnel et qui demande toute son énergie. Après deux mois d’exercice quasi monacal - Aurélie n’ose en parler à personne -, elle a rédigé un premier jet qu’elle fait lire à un petit comité composé de dix amis volontaires. Les retours sont francs et positifs mais également critiques. Forte de ses avis constructifs, Aurélie réécrit tout son ouvrage et ressort exsangue. Il est temps de passer à la publication.

Tout se passe très vite ensuite et c’est une amie illustratrice, Hélène Badault, qui réalise la couverture du roman.

La diffusion et quelques conseils pratiques pour faire connaître un livre

La mise en ligne se passe via la plateforme d’auto-édition Amazon KDP. Le premier cercle de lecteurs du livre sont bien entendu la famille, les amis et les connaissances d’Aurélie. A Noël, elle a vendu une centaine d’ouvrage. En 2018 et après des retours positifs, elle commence à communiquer de manière plus soutenue sur son ouvrage. Elle ouvre un compte Instagram où elle poste des anecdotes, toutes liées à l’amour maternel.

Dans cette partie du podcast, Aurélie nous parle d’auteures qui l’ont inspirée comme Aurélie Valognes, Anne-Gaëlle Huon ou Virginie Grimaldi.

Pour réaliser les visuels, elle parle de l’outil - très pratique et intuitif (je recommande également !) - Canva et pour les travaux nécessitant plus d’habilité, elle fait appel une graphiste munichoise, Lucie Folscheid.

Deuxième grande étape dans sa stratégie de communication : elle envoie son livre à des bloggeurs, étape risquée car libre à eux d’aimer ou détester le livre. Mais l’ouvrage est bien accueilli par la communauté, même dans un milieu peu habitué à la littérature feel-good. Aurélie recommande - entre autres- le blog (pour sa plume et son contenu) La bibliothèque de Juju et remercie tous les bloggeurs qui l’ont soutenue.

Enfin, après avoir réalisé plus de 800 ventes, elle décide d’envoyer son manuscrit à des maisons d’édition et elle va retenir l’attention d’une éditrice.

La naissance du deuxième livre et l’irrésistible ascension du petit chou

Avant de se lancer dans la rédaction de son deuxième roman, Aurélie étudie en détail l’ouvrage de John Truby, L'anatomie du scénario. Grâce à son ange gardien, elle signe finalement avec la maison d’édition Marabout qui publiera ce second roman au printemps 2020 dans sa nouvelle collection La belle étoile.

Quelques couvertures issues de la collection La Belle Étoile

Quelques couvertures issues de la collection La Belle Étoile

En parallèle, son premier roman Vous reprendrez bien un petit chou ? continue son chemin et il a désormais été vendu à plus de 3000 exemplaires. Aurélie remercie la communauté française pour son soutien : les liens forts qui se créént pendant l’expatriation sont certainement une des forces qui ont permis au livre de se faire connaître.

Avec ses mots, Aurélie nous présente son ouvrage et on aborde ensuite des sujets plus personnels : le rapport à la maternité, l’équilibre entre travail et vie de famille, les histoires plus douloureuses. Aurélie souligne également l’importance du rôle du père et rend hommage aux nombreux papas extrêmement investis dans l’éducation de leurs enfants mais dont on en parle trop peu. Elle fait également référence au blog Fabuleuses au foyer qui montre aux mamans qu’on n’a pas besoin d’être parfaite pour être fabuleuse.

Les bonnes adresses d’Aurélie

Si vous êtes en recherche d’inspiration pour lire, j’ai la solution pour vous : depuis un peu plus d’un an, Aurélie organise chaque mois un café rencontre littéraire, Le café qui bouquine. Le concept est simple : chaque participant(e) vient avec deux livres de poche, elle ou il présente pendant une à deux minutes le contenu de ses livres et ensuite à chacun d’échanger ses livres contre d’autres qui lui plaise. La prochaine date est fixée mercredi 25 septembre.

On conclut, comme le veut l’usage, avec les adresses préférées d’Aurélie :

restaurant sortie munich
  • pour un dîner entre amoureux, elle nous recommande le Mitani, un restaurant japonais qui sert du shabu shabu,

  • pour un déjeuner en semaine : le Cafe Noel qui offre une cuisine simple mais de qualité, d’influence marocaine (la patronne au service parle français !),

  • avec les enfants et quand le temps le permet, le Biergarten Menterschwaige

  • ou bien celui plus central (mais un peu moins adapté avec les enfants) le Biergarten de Wiener Platz,

  • à l’extérieur du Munich et en été, le Nordbad Tutzing au bord du lac de Starneberg et à côté du club de voile,

  • un lieu insolite : la grande volière du zoo de Munich pour se ressourcer et laisser libre cours à sa créativité,

  • la station de ski de Garmisch Partenkirchen en hiver.

Pour suivre l'actualité d'Aurélie et lire ses posts hebdomadaires :

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Vous pouvez également commander le livre.

4ème de couverture

Vous reprendrez bien un petit chou ? est un roman feel-good qui parle des mamans, de boulot et de petits choux. Cinq générations s’y croisent pour dessiner un portrait de la femme d’aujourd’hui, de l’arrière-grand-mère à la petite-fille, en passant par la mère débordée, la grand-mère féministe et l’étudiante onirique. On y retrouve les joies et les peines de la vie de famille, les rires et les bobos, les mains qu’on saisit, potelées ou fripées. Avec Julia, Maxime, Antoine ou Sophie, on rit, on aime, on vit. Et on pleure aussi, d’une tristesse apaisante dont on ressort plus fort. La plume est fluide, poétique et tout sauf guimauve, et ne craint pas de s’attaquer à des thèmes difficiles de la maternité. C’est un livre arc-en-ciel qui chante sur fond de Provence, et où les voix des mamans, papas et enfants se croisent pour débusquer l’amour dans chaque recoin de vie où il peut se nicher.

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Marianne, fondatrice du Yoga Atelier

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Dans ce quatrième épisode, je rencontre Marianne.

Marianne, c’est quelqu’un qui occupe une place particulière dans mon coeur. On s’est rencontré au printemps 2015 alors que j’étais enceinte de mes jumelles. Elle proposait alors un cours de yoga en français pour futures mamans. Le lien s’est aussitôt tissé entre Marianne et les différentes femmes présentes.

Grâce à ce cours de yoga, j’ai rencontré des amies avec lesquelles j’ai partagé cet intense voyage qu’est la maternité et qui sont encore à mes côtés aujourd’hui.

Par ailleurs, pendant cette période qui allait s’avérer particulièrement difficile pour moi, Marianne m’a accompagné avec bienveillance et douceur, deux qualités qui lui sont propres.

Je voulais profiter de cette interview pour en savoir un peu plus sur le parcours de Marianne et vous présenter toute son offre que je recommande vivement aux femmes francophones en particulier, mais pas que !

À la fin du podcast, vous découvrirez toutes ses bonnes adresses que vous retrouverez, comme d’habitude, ci-dessous dans les notes de l’épisode.

Résumé de l’épisode & adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

De Paris à Munich (1mn30-4mn20)

Marianne est née et a grandi à Paris. Elle y rencontre à 29 ans, au cours d’une soirée, son futur mari. Ce dernier vit en Allemagne à Munich et leur relation commence par des allers-retours entre les deux villes. Par amour, Marianne décide de tout quitter et de rejoindre son coup de coeur dans la capitale bavaroise.

Les débuts munichois (4mn20-6mn15)

La première chose que se souvient avoir fait Marianne à Munich c’est de partir en vacances en Italie. Elle y apprendra sa première grossesse. Les étapes classiques s’enchaînent : mariage, accouchement, etc. Et elle s’épanouit dans son rôle de maman au foyer et prend ses marques en Allemagne. Au moment où elle a un peu plus de temps pour elle, elle décide de prendre des cours pour devenir professeur de yoga.

Naissance et développement de l’Atelier Yoga (6mn15-11mn50)

L’Atelier Yoga se développe pas à pas. Marianne commence par donner quelques cours de yoga en français chez elle pour ses amies, moyen pour elle de s’entraîner à enseigner. Le fait de pratiquer dans sa langue maternelle plaît tout de suite aux participantes. Devant l'engouement rencontré, Marianne décide de se lancer de manière professionnelle. Elle commence par sous-louer une salle et proposer plusieurs cours. Elle étend alors au fur et à mesure son offre et dirige désormais sa propre salle depuis 6 ou 7 ans..

Elle souligne l’importance de se sentir soutenue et encouragée pour continuer à avancer dans son projet.

Les différents cours (11mn50-17mn)

Dans son atelier situé dans la Blütenstrasse à Maxvorstadt, Marianne propose une large offre :

  • des cours de yoga classique Hatha en français et en allemand,

  • des cours de yoga “restorative” orientés sur la détente profonde et des positions maintenues pendant plusieurs minutes,

  • des séances de méditation,

  • des cours de yoga et des ateliers ponctuels pour les enfants en partenariat avec l’association FranzMünchen.

Pour tous les détails, rendez-vous sur le site ou bien sur la page Facebook du Yoga Atelier.

L’accompagnement des futures mamans (17mn-26mn)

Marianne est également préparatrice à l’accouchement et peut accompagner les femmes lors de leur accouchement.  Pour en savoir plus, vous pouvez jeter un coup d’oeil sur cette page.

Pour les femmes enceintes, elle propose également des cours de Yoga adaptée à le centre périnatal et familial (“Beratungstelle”) situé près de Goetheplatz dans la Häblerstrasse 17. Il s’agit d’un centre d' accueil indépendant répondant à toutes les questions relatives à la parentalité et qui a pour objectif de soutenir les femmes avant et après l’accouchement. Vous trouverez plus d’informations sur les services proposés sur le site.

Parmi les conseils qu’elles donnent, elle souligne l’importance de se créer un réseau et de ne pas rester isolée. En effet, la venue d’un enfant alliée à l’expatriation est une période forte en émotion et qui peut être difficile. En s’entourant de professionnels et de femmes traversant les mêmes épreuves, il est plus facile et agréable d’affronter ce changement.

La venue de Tana Varmu à Munich (26mn-34mn)

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Le week-end du 10-12 mai, Marianne reçoit Tanu Varma dans son atelier pour une série de 3 workshops : yoga traditionnel le vendredi et samedi, cours de tatouages au henné le samedi et rituel aruyvédique pour les femmes enceinte le dimanche. Tous les ateliers sont en langue anglaise.

Tous les bénéfices seront intégralement reversé à l’association créée par Tanu. Yogadharnendra est une ONG qui éduque les enfants défavorisés en leur proposant diverses activités pour développer leur personnalité et leurs valeurs morales. Lancée 2010, près des rives du "Holy Ganges" dans la petite ville de Rishikesh, dans l’Utrakhand en Inde, elle ne regroupait au départ qu’une dizaine d’enfants issus des bidonvilles de Rishikeh. Aujourd’hui, ils sont plus de quarante cinq. L’objectif principal de l’ONG est de dispenser une éducation de base aux enfants, qui n’en auraient pas les moyens en raison de ressources insuffisantes et de la pauvreté et de leur permettre ainsi d’accéder à un meilleur avenir.

Les bonnes adresses de Marianne (34mn-43mn)

Nous concluons l’interview avec les adresses préférées de Marianne :

  • pour un dîner entre amoureux, on parle du Belleville mais qui est fermé désormais. Dans le quartier de Maxvorstadt, elle nous conseille le restaurant Pure Wine and Food  qui propose une cuisine de saison et des vins naturels. Jolie terrasse pour les beaux jours.

  • pour déjeuner sur le pouce : le Gartensalon propose de copieux petits-déjeuners et un plat unique le midi et dispose d’une terrasse cachée dans l’Amalienpassage. On peut y profiter des premiers rayons de soleil le matin. Autre adresse : Marianne nous parle aussi du des pizzas Gegenüber sur la Barer Strasse.

  • une autre adresse un peu secrète pour le déjeuner : le café du centre de périnatalité Häberlstrasse 17.

  • pour déjeuner avec les enfants : encore une fois, on parle de Biergarten. Le préféré de Marianne se situe sur la Wiener Platz à Haidhausen sous les châtaigniers.

  • pour faire ses courses : on parle du marché de producteurs locaux sur la Josephplatz tous les mardis et du magasin bio Echt Bio.

  • les boutiques : Kunst und Spiel pour des idées cadeaux pour les enfants, Manufactum pour des cadeaux déco pour les amis par exemple

  • une activité à faire le week-end : les ateliers créatifs de musée proposés pour les enfants pour leur faire découvrir l’expo actuelle

  • un excursion en dehors de Munich : Fishmeister à Starnberger See pour manger et faire une ballade digestive ou bien Riegsee pour passer un week-end à la ferme et au bord de l’eau

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Marie Charlotte, de working mum parisienne à Mademoiselle Munich

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone (attention, il y en a deux) :

Ce troisième épisode me tient particulièrement à coeur car j’aimerais en profiter pour faire un clin d’oeil et remercier une des personnes qui m’a donné l’idée de Dessine-moi Munich : Siham Jibril, la fondatrice de Génération XX. Ce podcast présente des femmes fortes et inspirantes qui ont le courage d’entreprendre et Marie-Charlotte, que j’interviewe aujourd’hui, en fait partie. La boucle est bouclée.

Avant d’arriver à Munich, Marie-Charlotte vivait une vie de working mum parisienne bien chargée et bien rodée. Pourtant, elle sent au fond d’elle-même qu’il est temps passer à autre chose. Son expatriation à Munich va être l’occasion pour elle de révéler son projet de coeur et de se réinventer en créant une marque et une boutique : Mademoiselle Munich.

L’épisode est très riche et c’est pourquoi j’ai décidé de le découper en deux parties pour vous tenir en haleine.

Vous retrouverez ci-dessous les notes de la première et deuxièmes parties.

Résumé de l’épisode & adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

La vie parisienne (2mn30-4mn)

Marie-Charlotte nous parle de ses origines et de sa vie à Paris.

Première “mini” expatriation à Lyon (4mn-5mn30)

La famille décide de partir pendant 1 an et demi en province. À ce moment, Marie-Charlotte est en congé maternité et en profite - par le fruit du hasard et des rencontres - pour lancer une première boutique en ligne “Les petits pois chiches”. Elle y vend des étoiles musicales qu’elle crée elle-même. Pour cela, elle utilise la plateforme de vente Little Market. Le succès est au rendez-vous, à tel point qu’elle n’arrive plus à produire seule et décide finalement d’arrêter.

Retour à Paris & expérience chez vente-privée (5mn30-9mn)

Marie-Charlotte et sa famille rentre sur Paris et elle reprend un poste d’employée pendant 5 ans chez vente-privée. Elle y apprend tous les rouages du e-commerce et découvre la puissance d’Internet pour la vente. Si cette expérience est passionnante, Marie-Charlotte sent toutefois le besoin de passer à un autre mode de vie. Avec trois enfants, deux métiers à plein temps et la vie parisienne, la petite famille a besoin d’un nouveau souffle et réfléchit à l’expatriation. Ce sera Munich.

Premiers pas à Munich (9mn-12mn30)

L’installation se fait rapidement et relativement facilement grâce à l’aide d’une agence de relocation. Marie-Charlotte reste à la maison pour pouvoir s’occuper des enfants et organiser leur nouvelle vie dans la capitale bavaroise. Mais rester dans ce rôle de maman au foyer ne le satisfait pas entièrement et elle a l’idée, suite à différentes conversations, de créer une boutique pour vendre des marques françaises - encore non distribuées chez nous - à Munich.

Du rêve de boutique à l’idée du pop-up store (12mn30-15mn40)

Ouvrir une boutique lui semble très aisé. En Allemagne, il est relativement peu onéreux de louer une boutique par rapport aux conditions en France où l’achat d’un fond de commerce est souvent nécessaire. Le problème est que les propriétaires ne sont pas pressés et cherchent le dossier parfait. Pour eux, une petite boutique vendant des marques françaises n’est les séduit pas forcément.

Pour lutter contre sa frustration grandissante, Marie-Charlotte pense alors à une autre solution tendance : le pop-up store.

L’application pour trouver un pop-up store à louer s’appelle Go Pop-up et lui sert à trouver son premier emplacement.

Organisation du premier pop-up store à Glockenbach (15mn40-24mn)

Marie-Charlotte a seulement un mois pour organiser de a à z tout son concept et pour communiquer autour de son événement. Elle se rend dans le sentier pour rencontrer ses fournisseurs et acheter sa marchandise. Étant donné sa petite taille, le plus gros challenge n’est pas de négocier les prix mais les quantités car elle doit tout acheter d’avance et n’a aucune idée de sa future clientèle. À ce moment là, il faut avoir du courage, croire en soi et surtout être bien entouré(e), ce qui est le cas de Marie-Charlotte !

Du point de vue de la communication, elle utilise un CMS qui lui permet de construire seule son site : Shopify. Pour le logo, elle se fait aider d’une amie illustratrice dont vous pouvez retrouver le travail sur son site aufildelene. Elle communique sur les plateformes francaises telles que Vivre à Munich, Munich Madame (blog qui n’existe plus) ou les groupes Facebook francophones.

Ouverture du premier pop-up et bilan (24mn-30mn)

On parle du déroulement de cette première ouverture : angoisses pré-lancement, soirée de vernissage, premières clientes, bonnes surprises et doutes. Au final, le bilan est plus positif : les gens sont conquis et encourage Marie-Charlotte à proposer une nouvelle date. Au niveau des chiffres, pas vraiment de bénéfices, par contre, tous les frais sont couverts. C’est le début d’une série de boutiques éphémères.

Partir ou rester, renoncer ou revenir plus forte ? (2ème partie)

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Après 1 an et demi, Marie-Charlotte et son mari font rapidement un bilan de leur expatriation et, alors qu’ils auraient pu rentrer en France, ils décident de rester à Munich. À ce moment-là, Marie-Charlotte veut retrouver un emploi pour se mettre enfin sérieusement à l’allemand. Une piste se dessine qui n’aboutira finalement pas. Un mal pour un bien : Marie-Charlotte se rend compte qu’elle n’était pas prête à abandonner son projet. Non seulement, elle décide de persévérer mais elle redouble d’effort pour apporter une nouvelle dimension à Mademoiselle.

Elle investit et s’entoure de personnes de qualités : site et réseaux plus professionnels grâce à des jolis photos, achat d’un plus grand stock, nouvel espace et flyers, etc. Le succès est encore une fois au rendez-vous et elle peut désormais dégager des bénéfices.

Pour le lieu, elle décide tester de nouveaux endroits au gré de ses rencontres : un studio de danse ou bien un atelier, etc.

En février dernier, elle lance un jeu concours dans le but d’organiser une nouvelle campagne publicitaire pour le pop-up store d’avril. Je vous invite à découvrir les photos de ces Mademoiselles d’un jour sur le compte Insta de Mademoiselle. Vous aurez ainsi un avant-goût de la prochaine collection.

Ce mois d’avril aura lieu un nouveau pop-up dans la Munich Ballet Center, derrière la Wiener Platz.

Le carnet d’adresse de Marie Charlotte (2ème partie - 26mn40)

*pour un dîner en amoureux : le Marais Soir, ambiance cosy, cuisine gastro avec des produits frais du marché avec différents menus au choix.

*pour déjeuner ou dîner après une balade au zoo par exemple : le Mangostin propose une cuisine thaïlandaise et des sushis à consommer sur place et à emporter. Pendant les beaux jours, la grande terrasse permet de manger dehors et les enfants peuvent jouer dans l’air de jeu adjacente.

*le studio de danse où a lieu le pop-up store et où Marie-Charlotte prend ses cours : le Munich Ballet Center de Magdalena.

*pour prendre une café entre copines (ou après avoir fait des folies au pop-up ;-)) : le Little Rabbit’s Room sur la Wiener Platz également.

*pour une journée à l’extérieur de Munich (avec ou sans enfants) : Schlierbergalm. Si vous voulez faire une petite randonnée, trouver un endroit où les enfants peuvent se dépenser et manger avec un beau panorama, c’est l’endroit idéal.

La collection originale de Mademoiselle Munich (pour grandes & petites)

Pensez à bloquer les dates du 6 et 8 avril pour le prochain pop-up store !!!

Pour contacter Marie-Charlotte et découvrir la collection :

rendez-vous sur le site de Mademoiselle Munich !

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Stan, un coup de coeur transformé en essai gagnant

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone :

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Dans ce second épisode, je donne la parole à Stan. Contrairement à Myriam (épisode 1), on se connaît beaucoup moins. D’où est alors venu l’idée de cet interview ? Il est le fruit du hasard et de l’opportunité. Stan anime tous les samedis matin une atelier d’éveil musical où se rendent mes filles. Il y a quelques semaines, il nous a envoyé un message pour nous dire que - dans l’éventualité où nous cherchions ou nous connaissions quelqu’un qui cherchait un emploi - il y a des postes à pourvoir dans sa société.

À ce moment, je cherchais à interviewer un homme avec une approche plus job/business. L’occasion était donc trop belle pour ne pas la saisir et je le regrette pas.

Comme vous allez l’attendre, Stan est généreux et authentique. Il nous parle, en toute transparence, de ses débuts professionnels, de sa carrière à Munich et des postes à pourvoir dans sa société.

Mais ce n’est pas tout ! On aborde aussi l’éducation bilingue, le concept de crèche parentale. On parle aussi musique, moto et - last but not least - Stan nous partage toutes ces bonnes adresses.

Je vous souhaite une très bonne écoute - si ce n’est déjà fait !

Voici le résumé de l’épisode ainsi que toutes les adresses et liens utiles !

Bordeaux (0-5 mn env.)

Stan nous parle de ses origines et de ses débuts professionnels à Bordeaux.

Premiers pas à Munich ( 5-9 mn env.)

Il décide de tout quitter pour rejoindre sa petite amie du moment et s’installer à Munich. Il se souvient d’ailleurs très bien de son arrivée. Ne parlant pas la langue et ne connaissant pas la ville, il prend deux décisions pour faciliter son intégration : trouver un groupe de musique et apprendre l’allemand.

Il prend ses cours chez Fokus, qu’il recommande.

Première expérience professionnelle ( 9-12 mn env.)

Il décroche son premier job assez rapidement (1 à 2 mois de recherche) dans une société dirigée par un français et qui développe, produit et commercialise des produits dérivés dans le domaine du sport et dans le cadre de licences ou commandes de clubs : Amballcom. Après plus de 5 ans, il décidé de saisir une nouvelle opportunité.

Xing events (12-20 mn)

Stan travaille désormais chez Xing Events, filiale de Xing. Pour ceux qui ne connaîtrait pas Xing, il s’agit du premier réseau professionnel en Allemagne - devant Linkedin - qui regroupe pas moins de 15 millions d’utilisateurs. Si vous cherchez du travail en Allemagne, c’est une plateforme à ne pas négliger.

Pour sa part, Xing Events offre un logiciel permettant d'organiser simplement et de manière professionnelle des événements, tels que des conférences, réunions, congrès et salons. Si vous souhaitez en savoir plus ou bien que vous avez souhaité postulé à une offre (voir la liste sur le site), n’hésitez pas à envoyer un mail à Stan, il sera ravi de vous aider. La langue de l’entreprise est l’anglais. Ce n’est donc pas une nécessité de parler anglais.

On parle également des différences, dans le cadre du travai, entre l’Allemagne et la France).

Devenir papa & la crèche parentale (18-20 mn)

Stan est papa de deux petites filles. Nous abordons ensemble le système de garde des enfants et notamment le concept d’Elterninitiative. Pour la crèche, Stan recommande Takatukland et pour le Kindergarten : Kinderhaus Schwabing.

L’éducation bilingue (20-27 mn)

Dans ce passage, je lui demande de parler du partage des langues à la maison et du choix d’éducation pour ces filles.

Nostalgie ou pas ? (27-29 mn)

Stan se sent ici chez lui et n’éprouve pas de nostalgie particulière. Il est bien entouré et profite de ses retours en France pour faire le plein des produits qui nous manque à tous.

Le carnet d’adresses de Stan (29-40 mn)

*un restaurant en amoureux : le Refuge pour manger provençal (la spécialité est la bouillabaisse). Possibilité également de manger des cuisses de grenouille (commande préalable) ou de privatiser le lieu.

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*des restaurants entre amis : l’Eclipse, un resto grill israélien et Tokami pour déguster d’excellents sushis.

*si vous souhaitez vous initier ou bien vous perfectionnez, Stan recommande Boxwerk pour pratique la boxe.

*pour les motards, il recommande un magasin en particulier Gasoline Alley qui vend des accessoires.

*pour les amateurs de musique : MCM, le Music Club Munich qui propose à la fois des salles de répétions, des concerts et un bar ; Ampere, la petite salle de concert de la Muffatwerk et le bar Sehnsucht pour commencer une soirée et écouter la musique rock.

*ses conseils pour occuper les enfants le week-end : le Turncafé, une grande salle en sous-terrain avec des tapis, des jeux, des obstacles où les enfants peuvent s’en donner à cœur joie et les parents boire un café ; la Kinderkunsthaus qui rassemble des ateliers manuels changeant tous les jours et ouverts à tous - excellent pour développer la fibre artistique et la créativité des enfants ; les deux classiques que sont le zoo et l’aquarium. Enfin, pourquoi pas ne pas faire une pause gourmande chez Adria pour manger une glace en forme de spaghetti. Enfin, si vous souhaitez partir pour un week-end complet en famille, Stan recommande la ferme Taxhof en Autriche.

Conclusion et derniers mots (40-45mn env.)

Un résumé des conseils de Stan pour une intégration réussie et une dernière adresse : les Bavards Rois, la troupe d’improvisation française de Munich.

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Myriam, une parenthèse qui dure !

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone :

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Dans ce premier épisode, je donne la parole à Myriam et ce choix est loin d'être anodin.

Tout d'abord, Myriam est Suisse et je voulais ainsi rappeler que, si la langue du podcast est le français, ce dernier n'est pas exclusivement réservé aux franco-français.

Deuxième argument (et pas des moindres !) : Myriam c'est l'amie que tout le monde souhaiterait avoir. Simple, généreuse, authentique et surtout c'est un réservoir d'énergie et de bonnes ondes.

Enfin, comme vous allez l'entendre, son parcours est inspirant et fera certainement écho à un certain nombre d'entre vous. Partie au départ pour 6 mois, sans parler la langue, elle vit maintenant depuis plus de 12 ans à Munich et est mariée avec un Bavarois. Comment en est-elle arrivée là ? Vous le saurez en l'écoutant :)

Hormis cela, on parle beaucoup de musique et du groupe qu'elle a créé qui organise des concerts.

Et aussi - et ce sera un rubrique récurrente pour conclure le podcast - elle nous partage toutes ces bonnes adresses !

Voici le résumé de l’épisode ainsi que toutes les adresses et liens utiles !

Des débuts difficiles (0-9 mn env.)

Myriam se présente et nous raconte son arrivée à Munich : son premier jour, son premier appartement, les obstacles qu’elle a rencontrés. Pourtant, alors qu’elle ne souhaitait rester que 6 mois et que le commencement a été plus que compliqué, elle décide de rester.

À la conquête de Munich (9-15 mn env.)

Au revoir à la campagne bavaroise et au rythme “métro, boulot, dodo”, Myriam décide de se rapprocher du centre, de sortir, découvrir la ville et surtout de rencontrer du monde.

La langue (15-18 mn env.)

Myriam parle désormais couramment allemand et c’est la langue de communication avec son mari bavarois. Par contre, elle utilise toujours le français avec son fils.

Devenir maman (18-20 mn)

Les conseils de Myriam quand on devient maman, comment s’est passée sa grossesse et comme elle a pris avec son mari une mois d’Elternzeit pour partir en Patagonie !

Holy Fingers (20-26 mn env.)

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Myriam nous parle de sa passion pour la musique et de son idée un peu folle de créer, avec des amis, un festival. D’une conversation dans un bar naît l’idée d’organiser des concerts pas comme les autres dans la capitale bavaroise. Elle nous parle de la genèse du projet et de leurs réalisations.

Si vous voulez savoir toute l’actualité du groupe, suivez leur page Facebook ici.

Les petites salles de concert qu’apprécient particulièrement Myriam : le Milla, Feierwerk, Strom et Import Export.

Nostalgie ou pas ? (26-29mn)

Myriam parle du rapport qu’elle entretient à son pays, ce qui lui manque ou pas.

Le podcast suisse romand qui interviewe de personnes avec des parcours atypique : Humans of Suisse Romande.

Le carnet d’adresses de Myriam (30-40 mn)

*un restaurant en amoureux : le J-Bar, un tout petit resto japonais où un mange des vrais plats japonais et pas de sushis. Possibilité aussi d’acheter des tickets pour le métro de Tokyo !!!

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*un restaurant entre amis : le Theresa Grill, pour manger un bon tartare avec un verre de vin. L’autre alternative dont nous parlons, le Corso, n’existe malheureusement plus ! Si vous souhaitez manger un bon tartare, je vous recommande également le restaurant Hoiz, vers Marienplatz.

*pour manger allemand ou bavarois : la classique Hofbrauhaus, l’Augustiner et son gigantesque Biergarten et enfin, pour le décor (récemment rénové) le Paulaner sur la Kapuziner Platz.

*les bars sympas dans le quartier de Glockenbach : le Favorit Bar, le Holy Home, le Kooks (blind test le mardi), le Geyerwally et le Rennsalon. Possible de faire un barathon car ils sont tous dans le même périmètre !

*le bar sur des rails dans un bateau : le Alte Uting

*pour danser : Bahnwärter Thiel et Pimpernel

*pour une excursion à l’extérieur de Munich : le château sur l’Île Herrenchiemsee.

*un sortie le week-end avec les enfants : le parc animalier BergTierPark à Blidham.

Conclusion et derniers mots (40-47mn env.)

Deux bons conseils encore pour se tenir informés de ce qui se passe à Munich et où sortir : Mit Vergnügen München, magazine en ligne, et In München, magazine papier gratuit avec un site.

Bonne écoute !

Si vous voulez écouter l’épisode sur votre ordinateur, cliquez sur le lecteur ci-dessous.