Marie Tanniou, la Marie Kondo munichoise

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Marie Tanniou - Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Marie Tanniou - Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Aujourd’hui, pour ce cinquième épisode de la saison 2, je vous propose de partir à la rencontre de Marie.

Marie vit depuis 20 ans à Munich et a toujours travaillé. Elle est maman de 3 enfants et pendant toutes ces années, elle a jonglé habilement entre ses différents rôles. L’année dernière, suite à une épreuve particulièrement difficile, elle réfléchit au sens qu’elle veut donner à sa vie et décide de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Marie adore organiser, ranger et elle a d’ailleurs aidé gracieusement de nombreuses personnes autour d’elle. C’est ainsi que naît l’idée de räumlich glücklich, une société qui vous aide les particuliers à ranger et organiser leur chez eux ou bien encore les TPE à s’organiser.

Dans cet épisode, on parle du parcours de Marie, des étapes de la création de son entreprise, des liens entre rangement et bonheur, de ses services et de sa vision. Un moment authentique qui vous montrera encore qu’il n’est jamais trop tard pour se lancer dans son job passion, qu’il faut savoir écouter son instinct et que son propre bonheur dépend des choix qu’on fait et des opportunités qu’on sait saisir.

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Une passion pour la langue allemande

Passau, ville sur le Danube

Passau, ville sur le Danube

Mi beurre salé mi crème fraîche (un papa breton et une maman normande) pour reprendre son expression, Marie a toujours aimé sortir des sentiers battus et c’est d’ailleurs ce qui la pousse à prendre l’allemand en première langue au collège et non l’anglais comme la majorité de ses camarades.

C’est le coup de foudre. C’est donc naturellement qu’elle s’engage dans des études de LEA qui l’amènent en Allemagne à Passau. Une fois diplômée, elle ne veut plus repartir et s’installe à Munich où elle décroche un stage (après un intermède italien) qui débouchera sur une première embauche. Elle enchaîne ensuite différents postes dans des secteurs très variés : tourisme, polissage, logiciel, etc.

En parallèle, elle construit sa vie privée : elle rencontre son mari à Munich et elle est maman de trois enfants. Elle nous raconte pourquoi elle a toujours voulu rester active professionnellement et comment elle a fait pour continuer à travailler à plein temps tout en s’occupant de sa famille.

La naissance de räumlich glücklich

Marie Tanniou au travail- Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

Marie Tanniou au travail- Copyright : John Patterson - Intuitive Agency

En 2018, Marie vit la “pire année” de sa vie et ce passage difficile l’amène à se questionner sur ses envies profondes. En réfléchissant à ses passions, elle se rend compte qu’elle a un goût et même un don particulier pour organiser et ranger. Elle a proposé son aide à de nombreuses reprises à ses amis dans le cadre d’un déménagement ou bien tout simplement pour mettre de l’ordre ou faire du tri chez eux.

C’est ainsi que lui vient l’idée de créer des services pour aider les particuliers tout comme les petites entreprises à faire du tri et mettre de leur ordre dans leur maison ou lieu de travail. En effet, elle se rend compte que cette activité lui procure une réel plaisir et qu’aider ses clients à redevenir maître de leur environnement lui libère l’esprit et donne un sens à ce qu’elle fait.

On revient ensuite sur les différentes étapes de la création de räumlich glücklich : les séminaires de la Volkshochschule, les rendez-vous à l’IHK, l’accompagnement proposé par l’Arbeitsamt (le pole emploi allemand), le développement de son site sur strato, la communication, les photos et textes qu’elle réalisent avec des connaissances.

Les différents services proposées par Marie

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

Marie nous explique que le rangement et l’ordre est à la fois quelque chose de très personnel et intime. Chaque personne à sa propose vision et définition. C’est pourquoi elle démarrer toujours sa mission en échangeant longuement avec ses clients pour identifier leur problème mais également avoir une idée du résultat qu’ils attendent.

Elle accompagne les particuliers dans le cadre d’un emménagement ou déménagement, lorsqu’on veut ranger et faire du tri sans y parvenir seul ou bien, dans des occasions plus tristes, comme c’est le cas par exemple lorsqu’une personne est décédée.

De plus, elle propose également ses services au TPE qui ont besoin d’aide pour organiser leur entreprise. On parlerait dans ce cas de prestations d’office management.

Enfin, elle peut également aider une personne qui souhaiterait organiser un grand événement (anniversaire, baptême, etc.) et aurait peu de temps à sa disposition.

On parle également d’upycycling (ou surcyclage apparemment en bon francais :))) : à savoir comment recycler un objet dont on ne se sert plus et qu’on pourrait jeter en lui donnant une seconde vie.

Les bonnes adresses de Marie

On termine le podcast sur les recommandations de Marie :

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  • pour un dîner en amoureux (ou une occasion exceptionnelle car les prix sont très élevés), Marie nous suggère de célébrer ce moment particulier dans le restaurant EssZimmer en haut du BMW Welt. Cerise sur le gâteau : vous pourrez être raccompagnés dans une superbe berline BMW chez vous ;

  • une option moins onéreuse dans un cadre cosy : le restaurant vietnamien, le Cyclo, où la cuisine est très bonne tout comme les cocktailes ;

  • dans le quartier de Rotkreuzplatz où elle habite, Marie nous conseille le Volkart, un bar à tapas avec une jolie terrasse ou bien le Neuerhauser Wohnküche pour un déjeuner simple et sain le midi ou bien un diner sans chichis le soir ;

  • une sortie à l’extérieur de Munich : les petits lacs moins connus à côté de Garmisch comme Eibsee, Rießersee ou Plansee.

Enfin, on parle du Erzengel Alosius (image en haut à droite) et si vous voulez en savoir plus à son sujet, vous pouvez lire cet article sur Wikipédia.

Pour retrouver tous les services de Marie, ses réseaux sociaux et ses contacts :

rendez-vous sur le site räumlich glücklich !

Olivia ou comment on devient Munichoise de coeur

olivia

Dans cet épisode, vous découvrirez le parcours de vie d’Olivia : comment elle passe de la France aux États-Unis à 12 ans et comment elle décide de rester par amour en Allemagne à 20 ans… à chaque fois sans parler la langue, sans connaître la culture, en redémarrant tout de zéro.

Olivia nous raconte les obstacles qu’elle a rencontrés, ses difficultés, mais aussi comment elle s’accroche et rebondit à chaque fois grâce à l’amour qu’elle porte à son mari et à sa formidable histoire d’amitié avec Steffi. 

Des années de quête, de volonté de se fondre dans le décor pour finalement trouver ses racines et son identité à elle et à avoir enfin le sentiment d’être chez soi. Non pas à Aix, Grenoble ou Paris, non pas à New York ou San Francisco mais à Munich.

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Une enfance et une adolescence par monts et par vaux

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Olivia est née à Grenoble mais elle y passe très peu de temps car elle déménage en région parisienne à l’âge de 7 ans. De même, cette étape est brève puis sa famille décide de partir s’installer aux États-Unis. Il réside d’abord à New York avant de partir pour la Californie. 

C’est une époque difficile pour Olivia car elle ne parle pas la langue et c’est un réel choc culturel. Elle suite toute sa scolarité à l’école américaine et étudie à Berkeley

En high school, elle nous confie avoir principalement des amies étrangère, des “exchange students” comme si elle ne pouvait se défaire de ses racines européennes. Parmi celles-ci, elle a un coup de foudre amical pour Steffi, une allemande, originaire de Munich. C’est cette rencontre qui va changer la vie d’Olivia. 

La découverte de Munich et l’installation en Allemagne

Olivia se rend, pendant ses études universitaires, une première fois à Munich pour rendre visite à son amie. Elle y rencontre celui qui va devenir son mari et qu’elle avait déjà vu sur une photo accrochée sur le mur de la chambre de Steffi aux États-Unis. Mais il faudra attendre son deuxième séjour pour que la magie opère entre elle et Andreas, le fameux garçon de la photo. Si elle avait prévu de rester au départ trois mois dans le pays de Goethe, Olivia décide de s’y installer par amour. 

Une intégration difficile

Olivia est bien entourée par son amie Steffi et son amoureux, Andreas et leur cercle d’amis. Mais passés les premiers mois où elle est la petite nouvelle avec son côté exotique, elle se sent de plus en plus seule car elle ne parle pas un mot d’allemand et elle se retrouve à nouveau complètement déracinée.

De plus, il faut bien s’imaginer que la ville de Munich il y a plus de 20 ans ne ressemble en rien à la métropole dynamique et de plus en plus internationale. C’est une ville provinciale, accrochée à ses traditions et rappelons nous également qu’il n’y pas d’internet à cette époque. Olivia enchaîne différents emplois où à chaque fois la barrière de la langue et le fossé culturel lui pose problème. Il lui faudra deux ans pour arriver à trouver ce qu’elle dit être son “premier vrai job” dans un cabinet de conseil. 

De la start-up à une reconversion dans l’enseignement Montessori 

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Après deux ans dans les ressources humains, Olivia saisit une nouvelle opportunité : des amis arrivent de San Francisco au moment du boom d’internet et souhaite monter une start-up à Munich dans le domaine médical. Comme elle est désormais bien installée sur place, il lui demande de rejoindre la société et Olivia s’engage avec passion dans cette nouvelle aventure. Elle travaille énormément mais décide, après deux ans et une énorme fatigue et ras le bol, de quitter le navire et prendre un nouveau virage. Elle part travailler comme éducatrice anglophone dans un Kindergarten Montessori, milieu dans lequel elle est encore active aujourd’hui. Elle est actuellement responsable de l’organisation des activités extra-scolaires sur le site Montessori d’Olympiapark

Vie de maman et choix culturels 

Après son arrivée au Kindergarten et son changement de carrière, Olivia donne naissance à deux filles et mettra sa carrière en pause pour s’occuper d’elles pendant leurs premières années. Si elle essaie de parler en français avec la première, l’allemand s’impose rapidement comme la seule langue parlée au sein de la famille car Olivia est la seule française et ses filles suivent leur scolarité dans le système allemand. On parle du Waldkindergarten installé dans le jardin anglais, du système scolaire allemand avec sa sélection et son orientation et de la pédagogie Montessori. Olivia nous fait part de son expérience personnelle et de ses choix. 

Intermède à Aix en Provence et retour à Munich

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À la rentrée 2014, Olivia part vivre en famille un an à Aix en Provence pour faire découvrir - entre autres - aux filles la culture française et ancrer leur connaissance de la langue. C’est une expérience enrichissante pour ses enfants. On parle de classes CLIN. Toutefois, le bilan est mitigé pour Olivia. Son mari voudrait rester, mais elle ne se sent au final pas chez elle ici. 

Cette année en France lui permet finalement d’avoir un déclic : elle se rend compte que ses racines se trouvent dans la capitale bavaroise qu’elle a mis 20 ans à apprivoiser et non pas en France où finalement elle n’a vécu que quelques années ou aux États-Unis. Cette prise de conscience lui permet d’apprécier désormais complètement le cadre de vie qu’elle a choisi : “C’est chez moi ici, c’est pas le pays d’où je viens : ce n’est pas la France, l’Allemagne, les États-Unis mais c’est la ville dans laquelle je vis qui est mon chez moi.” 

On s’interroge ensuite sur ce qui fait notre identité et ce qui fait qu’on se sent chez soi. Enfin, on parle du Munich d’il y a 20 ans, du rôle de la femme avant et maintenant. 

Les bonnes adresses d’Olivia

On conclut le podcast avec les recommandations de notre invitée : 

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  • pour un dîner en amoureux : le restaurant indien Dhaba à Schwabing

  • pour pic-niquer et profiter de l’Englisher Garten : la partie Nord très sauvage et propice à la détente et la baignade (accès en vélo, en remontant l’Englisher Garten au niveau de Studentenstadt) et la partie Sud (niveau Universität) pour écouter de la musique, danser et rencontrer du monde

  • quelques adresses de Biergarten sympas : Hirschau ou bien le Biergarten am Kleinhesseloher See

  • pour profiter du beau temps au bord du Wörthsee en dégustant un Spritz les pieds dans l’eau : Il Kiosko

  • pour skier : Kitzbühel en Autriche et au printemps la région du Schwarzsee

Vincent Huguet, CEO et cofondateur de Malt

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Dans cet épisode, je rencontre Vincent Huguet, le CEO et co-fondateur de Malt. Pour ceux qui ne connaîtrait pas l’entreprise, Malt (anciennement Hop-work) est une plateforme qui met en relation des freelances et des entreprises tout en leur permettant de collaborer en toute sécurité, de la première prise de contact jusqu'au paiement.

Quel rapport avec Dessine-moi Munich ? Au printemps 2019, Malt s’est lancé sur le marché allemand et a choisi Munich comme siège de sa GmbH. Par ailleurs, Vincent a pris la décision de venir s’y installer avec sa famille. Une occasion parfaite pour comprendre comment on lance une entreprise française en Allemagne et aussi en savoir plus sur sa décision personnelle de s’installer dans la capitale bavaroise et ses premiers ressentis.

Enfin, je l’avoue, c’est aussi un joli cadeau personnel d’avoir l’opportunité de rencontrer et d’interviewer un serial entrepreneur à la tête d’une start-up très prometteuse. Pendant un instant, j’ai pu m’imaginer dans la peau de Pauline Laigneau ou Matthieu Stefani, hôtes des excellents podcasts, Le Gratin et Génération Do It Yourself.

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Début de carrière : de Paris au Mexique

Un exemple de carte de voeux de la société Dromadaire

Un exemple de carte de voeux de la société Dromadaire

Vincent naît à Paris et fait ses études à l’EDHEC, sur le campus de Nice. Attiré par l’Espagne, il projette de faire un échange avec une université à Barcelone mais se retrouve finalement à partir au Mexique où des programmes d’échange viennent de se mettre en place avec son école. Il y restera sept ans et c’est à cette occasion qu’il attrape le virus de l’entrepreneuriat.
Alors qu’il travaille comme employé dans de grandes sociétés (France Telecom et Telmex), il développe en parallèle ses propres projets.

En 1998, il crée avec un associé, à la sortie de son école de commerce, Dromadaire, qui permet d’envoyer des cartes de voeux électroniques. Au Mexique, il crée le premier site de livraison de fleurs du pays. Enfin, il participe également au développement de ooprint, service d'impression en ligne de cartes de visite, flyers, etc.

Le retour en France et la période Aventers

Après plusieurs années de travail intense, Vincent décide avec sa femme de prendre une année sabbatique. De passage à Paris, il en profite pour revoir ses associés. Sa femme, de son côté, est séduite par la capitale. Au final, ils prennent la décision en 2006 de s’y installer et Vincent rejoint comme cofondateur et employé le groupe Aventers (Dromadaire et ooprint).

Pendant à nouveau sept ans, il travaille au développement de l’activité de ses deux sites, activité qu’il qualifie lui-même de skyzophrène tout comme les différentes casquettes qu’il a revêtu au cours de son parcours professionnel. Toutefois, il y a toutefois eu un fil rouge : l’internet et la proximité avec les clients. Malt va être l’occasion de concentrer tous ses talents.

Le logo de Malt

Le logo de Malt

La naissance de Malt

La naissance de la société est liée à une difficulté qu’il rencontre au quotidien : trouver des profils de freelances pour son activité et un événement : la rencontre avec l’équipe chargée du développement de Airbnb en France. S’il existe déjà quelques plateformes internationales pour recruter des indépendants, elles ne répondent pas à ses attentes en termes de proximité. Dans son cas, il souhaite avoir des contacts locaux, avec des freelances qui puissent intégrer pour un certain temps une équipe déjà préexistante. Son idée associée au modèle d’Airbnb lui donne l’inspiration nécessaire pour se lancer dans l’aventure de ce deviendra Malt.

En 2012, il se met donc à la recherche d’associés. Même s’il a toujours été passionné par l’informatique, Vincent a fait des études commerciales et il a besoin - entre autres - d’un CTO pour concrétiser son projet. C’est une de ses connaissances, David Gageot, qui lui fait rencontrer Hugo Lassiège et Jean-Baptiste Lemée, les deux autres cofondateurs de Malt.

Le développement de la société en France

La Malterie à Paris

La Malterie à Paris

Les associés savent que le marché est gigantesque : il s’agit de celui du consulting IT en pleine révolution. À ce moment, une véritable vague de profils tech quittent les SSII où ils travaillent et décident de se mettre à leur compte. Un véritable phénomène sur le marché de l’emploi et Malt est la solution adaptée pour accompagner ces nouveaux indépendants.

À la manière d’un site de rencontre, l’entreprise peut chercher le profil de freelance qui correspond exactement à sa recherche. Malt joue un rôle de tiers de confiance en permettant d’établir une relation de confiance entre les deux parties et assure aux freelances le paiement de leur prestation. En effet, une des principales difficultés des travailleurs indépendants est souvent de se faire payer et ils perdent beaucoup de temps à faire du recouvrement.

Aujourd’hui, Malt enregistre, sur les 3 pays où la société est présente, 5 à 6000 nouveaux freelancers par mois. Cette croissance est majoritairement organique et le bouche à oreille joue un grand rôle. Pour faire connaître son fonctionnement et surtout sa vision, Malt n’organise pas moins de 200 événements par an en France. Le marché étant très pénurique et le site rassemblant des ressources importantes et qualifiées, l’attraction est donc très forte pour les entreprises.

En France, Malt compte aujourd’hui 70 000 clients, dont 20 000 réguliers et parmi eux 80% du CAC40. Enfin, l’entreprise rassemble plus de 165 salariés.

À la conquête de l’international : premier lancement en Espagne

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Contrairement à certaines start-ups, Malt ne se précipite pas sur le marché international. En effet, la France seule offre des perspectives immenses. Mais en 2017, suite à une levée de fonds de 5 millions, la société décide de franchir une première fois les frontières de l’Hexagone pour lancer ses services en Espagne. Si Vincent maîtrise la langue, l’Espagne est surtout un choix rationnel : c’est un marché intéressant en termes de cibles et moins onéreux et complexe que celui du Royaume-Uni, par exemple.

Par ailleurs, c’est l’occasion de tester leur playbook international. C’est aussi cette première expérience qui va leur permettre de tirer des leçons à appliquer pour leurs prochains lancements comme, par exemple, la nécessité d’avoir une présence locale forte à côté de fonctions plus globales et centralisées.

Aujourd’hui, le site espagnol regroupe plus de 15 000 freelancers, plusieurs milliers de clients et une équipe locale composée d’une dizaine de personnes.

Malt en Allemagne

Suite à une levée de fonds de 25 millions d’euros, Malt lance son site au printemps 2019 en Allemagne. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’un pays d’Europe continentale, avec une forte ressemblance avec la France et celui-ci dispose d’un important marché très pénurique.

La société installe son siège à Munich car la capitale bavaroise jouit d’un tissu économique particulièrement dynamique et, encore une fois de manière pragmatique, c’est là que se trouve le Country Manager qui sera chargé du développement de ce pays : David Lauber. Il est également prévu qu’une partie de l’équipe s’installe à Berlin.

Actuellement, le site allemand rassemble déjà plus de 5000 freelancers.

Partir s’installer à Munich

Pour en savoir plus sur les motivations de Vincent, je vous invite à lire l’article qu’il a publié sur ce sujet il y a quelques semaines. Faire le choix de s’installer sur place avec toute sa famille et en tant que CEO, c’est tout d’abord donner un gage de sériosité à ses investisseurs. Enfin, c’est aussi tirer leçon du lancement espagnol : en vivant comme un local, on apprend et ressent des choses au quotidien impossibles à intégrer lorsqu’on est uniquement que de passage et qu’on dort à l’hôtel.

Enfin, pour conclure ce podcast, on finit sur une note plus personnelle : l’organisation familiale avant le départ, l’installation, la recherche d’appart, la scolarisation des enfants et comment on fait pour s’intégrer.
On parle du Maßmannpark pour aller courir ou bien faire jouer les enfants sur une aire et du Cafe Jasmin pour prendre un verre ou bruncher à Maxvorstadt.

Rendez-vous dans un an pour faire un bilan ! Et attendant, je souhaite beaucoup de succès à Malt en Allemagne et un superbe expérience d’expatriation dans la capitale bavaroise à Vincent et sa famille. 

Pour suivre l'actualité de Malt :

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Aurélie Tramier, récit de vie et histoire de plume

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Aurélie Tramier

Dans ce deuxième épisode de la première saison, je rencontre Aurélie Tramier.

Avec Aurélie, nos chemins se sont littéralement croisés il y a un peu moins de 20 ans (nous avons partagé les mêmes couloirs d’un lycée parisien et fait les même études) sans jamais pour autant nous rencontrer ni faire connaissance. Il a fallu attendre ma rencontre avec Marie-Charlotte pour que l’idée commence à germer…

J’ai entendu parlé d’Aurélie pour la première fois via son premier roman Vous reprendrez bien un petit chou ?. Et c’est aussi la mention de ce roman qui a conduit à concrétiser notre rencontre : après ma pause estivale et en entendant encore une amie me recommander le livre, j’ai saisi enfin l’occasion de l’inviter à faire un épisode. Aurélie a tout de suite répondu positivement.

Contrairement à l’habitude, je ne vais pas vous faire de résumé car l’épisode est extrêmement riche et je préfère limiter cette introduction.

Quelques mots clés cependant : vie parisienne, Shanghai, job de rêve, working mum, amazon, amour maternel, Munich, roman, Louis Vuitton, auto-édition. Un inventaire à la Prévert en guise d’amuse-bouche pour introduire un témoignage inspirant, généreux et profondément authentique. Aurélie est une femme ambitieuse et courageuse qui fait des choix volontaires, sait tirer profit des situations même difficiles pour rebondir et qui suit son coeur et sa passion. Elle nous montre à travers son expérience que l’expatriation peut être le moment opportun pour se découvrir, tenter de nouvelles choses et trouver un nouveau rôle tout aussi épanouissant que le précédent. J’espère qu’il donnera à nombre d’entre vous du courage et des idées !

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles

Aix, Paris, Shanghai et retour à Paris

aix en provence

Aurélie est née et a grandi à Aix en Provence avant de rejoindre la capitale pour ses études. Elle y reste 14 ans. Elle fait trois ans de classe préparatoire littéraire (avec option grec et latin) mais se rend compte que, même si elle est passionnée de littérature, elle ne veut pas travailler dans l’enseignement.

Elle réussit les concours et rentre en école de commerce avec pour objectif initial de travailler dans l’édition. Elle rédige même, en parallèle, un DEA traitant du latin de la Renaissance.

Suite à un entretien où on la soupçonne, à cause de son passé khâgneux, de ne pas savoir compter, elle décide de faire voler en éclat cet a priori. Elle trouve un premier stage dans l’événementiel chez Louis Vuitton et c’est le coup de foudre pour la société et le luxe, univers qu’elle ne connaissait pas et qui ne l’attirait pas jusqu’à présent.

Lors de son entrée en école de commerce, elle fait également la rencontre de son futur mari et ils décident, tous deux, à la fin de leurs études, de partir à Shanghai. Ils vont y rester un an et demi et y prendre le goût de l’expatriation. Ils rentrent toutefois à Paris pour y trouver - dixit - le métier de leur rêve.

En 2008 et à son retour sur Paris, Aurélie réintègre Louis Vuitton pour travailler au développement des produits de maroquinerie. Pendant 6 ans, elle travaille avec passion, gravit les échelons et donne naissance à deux enfants. Elle prend plaisir à travailler beaucoup, elle a une nounou, elle ne va pas chercher ses enfants à l’école et cela lui semble normal. Mais, Aurélie et son mari ont toujours eu envie de repartir et tous deux ne sont pas parisiens. Même s’ils apprécient leur vie actuelle, ils ont envie de gagner en qualité de vie et ne souhaitent pas que leurs enfants grandissent dans la “ville mangeuse d’hommes” pour reprendre les mots d’Aurélie.

Les premiers pas à Munich : un nouveau rôle de maman et l’entrepreneuriat

Le mari d’Aurélie trouve un poste en interne sur Munich et ils décident donc de partir s’installer dans la capitale bavaroise. Ils savent que l’un d’eux devra démissionner mais c’est un choix volontaire et assumé. C’est donc Aurélie qui prend la décision de quitter le poste qu’elle adore mais elle est persuadée qu’elle va rapidement trouver un nouveau travail.

Haidhausen fontaine

Nouvelle vie, nouvelle ville, nouveau rythme. Pendant qu’Aurélie cherche du travail, elle a le temps d’aller chercher ses enfants à l’école et elle se rend compte qu’elle apprécie ce moment. Malgré de nombreux entretiens, le travail ne vient pas. Ces deux facteurs alliés à l’opportunité d’enseigner le marketing dans une business school munichoise poussent Aurélie à se mettre à son compte. En plus de ses cours à l’école, elle commence à travailler comme consultante marketing dans le secteur du luxe.

En parallèle, elle prend 6 mois de cours intensifs d’allemand à la Volkshochschule. Ayant atteint le niveau C1, elle choisit un cours d’écriture créative qui ravive son goût pour l’écriture. Pour l’anniversaire de mariage de ses parents, elle écrit une retrospective de 100 pages de leur vie familiale. Ce cadeau touche bien entendu ses parents mais c’est aussi l’occasion pour son mari de découvrir ses talents cachés d’écrivaine. Ce dernier n’aura alors de cesse que de l’encourager à les exploiter. De plus, il sait qu’il est désormais très facile de publier un livre grâce aux plateformes d’auto-édition telles qu’Amazon KDP. Deux de ses anciennes collègues ont d’ailleurs connu un réel succès en procédant ainsi.

L’écriture du livre et sa publication

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

Illustration de la couverture : © Hélène Badault

À l’été 2017, Aurélie a atteint son objectif de chiffre d’affaire avec ses activités de consultante. C’est donc le moment idéal de prendre du temps pour réaliser cette envie d’écrire qui la suit depuis toute petite. Toujours soutenue par son mari, elle décide de s’atteler à l’ouvrage en septembre et travaille d’arrache-pied pour écrire son premier roman.

L’écriture est un travail chronophage, obsessionnel et qui demande toute son énergie. Après deux mois d’exercice quasi monacal - Aurélie n’ose en parler à personne -, elle a rédigé un premier jet qu’elle fait lire à un petit comité composé de dix amis volontaires. Les retours sont francs et positifs mais également critiques. Forte de ses avis constructifs, Aurélie réécrit tout son ouvrage et ressort exsangue. Il est temps de passer à la publication.

Tout se passe très vite ensuite et c’est une amie illustratrice, Hélène Badault, qui réalise la couverture du roman.

La diffusion et quelques conseils pratiques pour faire connaître un livre

La mise en ligne se passe via la plateforme d’auto-édition Amazon KDP. Le premier cercle de lecteurs du livre sont bien entendu la famille, les amis et les connaissances d’Aurélie. A Noël, elle a vendu une centaine d’ouvrage. En 2018 et après des retours positifs, elle commence à communiquer de manière plus soutenue sur son ouvrage. Elle ouvre un compte Instagram où elle poste des anecdotes, toutes liées à l’amour maternel.

Dans cette partie du podcast, Aurélie nous parle d’auteures qui l’ont inspirée comme Aurélie Valognes, Anne-Gaëlle Huon ou Virginie Grimaldi.

Pour réaliser les visuels, elle parle de l’outil - très pratique et intuitif (je recommande également !) - Canva et pour les travaux nécessitant plus d’habilité, elle fait appel une graphiste munichoise, Lucie Folscheid.

Deuxième grande étape dans sa stratégie de communication : elle envoie son livre à des bloggeurs, étape risquée car libre à eux d’aimer ou détester le livre. Mais l’ouvrage est bien accueilli par la communauté, même dans un milieu peu habitué à la littérature feel-good. Aurélie recommande - entre autres- le blog (pour sa plume et son contenu) La bibliothèque de Juju et remercie tous les bloggeurs qui l’ont soutenue.

Enfin, après avoir réalisé plus de 800 ventes, elle décide d’envoyer son manuscrit à des maisons d’édition et elle va retenir l’attention d’une éditrice.

La naissance du deuxième livre et l’irrésistible ascension du petit chou

Avant de se lancer dans la rédaction de son deuxième roman, Aurélie étudie en détail l’ouvrage de John Truby, L'anatomie du scénario. Grâce à son ange gardien, elle signe finalement avec la maison d’édition Marabout qui publiera ce second roman au printemps 2020 dans sa nouvelle collection La belle étoile.

Quelques couvertures issues de la collection La Belle Étoile

Quelques couvertures issues de la collection La Belle Étoile

En parallèle, son premier roman Vous reprendrez bien un petit chou ? continue son chemin et il a désormais été vendu à plus de 3000 exemplaires. Aurélie remercie la communauté française pour son soutien : les liens forts qui se créént pendant l’expatriation sont certainement une des forces qui ont permis au livre de se faire connaître.

Avec ses mots, Aurélie nous présente son ouvrage et on aborde ensuite des sujets plus personnels : le rapport à la maternité, l’équilibre entre travail et vie de famille, les histoires plus douloureuses. Aurélie souligne également l’importance du rôle du père et rend hommage aux nombreux papas extrêmement investis dans l’éducation de leurs enfants mais dont on en parle trop peu. Elle fait également référence au blog Fabuleuses au foyer qui montre aux mamans qu’on n’a pas besoin d’être parfaite pour être fabuleuse.

Les bonnes adresses d’Aurélie

Si vous êtes en recherche d’inspiration pour lire, j’ai la solution pour vous : depuis un peu plus d’un an, Aurélie organise chaque mois un café rencontre littéraire, Le café qui bouquine. Le concept est simple : chaque participant(e) vient avec deux livres de poche, elle ou il présente pendant une à deux minutes le contenu de ses livres et ensuite à chacun d’échanger ses livres contre d’autres qui lui plaise. La prochaine date est fixée mercredi 25 septembre.

On conclut, comme le veut l’usage, avec les adresses préférées d’Aurélie :

restaurant sortie munich
  • pour un dîner entre amoureux, elle nous recommande le Mitani, un restaurant japonais qui sert du shabu shabu,

  • pour un déjeuner en semaine : le Cafe Noel qui offre une cuisine simple mais de qualité, d’influence marocaine (la patronne au service parle français !),

  • avec les enfants et quand le temps le permet, le Biergarten Menterschwaige

  • ou bien celui plus central (mais un peu moins adapté avec les enfants) le Biergarten de Wiener Platz,

  • à l’extérieur du Munich et en été, le Nordbad Tutzing au bord du lac de Starneberg et à côté du club de voile,

  • un lieu insolite : la grande volière du zoo de Munich pour se ressourcer et laisser libre cours à sa créativité,

  • la station de ski de Garmisch Partenkirchen en hiver.

Pour suivre l'actualité d'Aurélie et lire ses posts hebdomadaires :

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Vous pouvez également commander le livre.

4ème de couverture

Vous reprendrez bien un petit chou ? est un roman feel-good qui parle des mamans, de boulot et de petits choux. Cinq générations s’y croisent pour dessiner un portrait de la femme d’aujourd’hui, de l’arrière-grand-mère à la petite-fille, en passant par la mère débordée, la grand-mère féministe et l’étudiante onirique. On y retrouve les joies et les peines de la vie de famille, les rires et les bobos, les mains qu’on saisit, potelées ou fripées. Avec Julia, Maxime, Antoine ou Sophie, on rit, on aime, on vit. Et on pleure aussi, d’une tristesse apaisante dont on ressort plus fort. La plume est fluide, poétique et tout sauf guimauve, et ne craint pas de s’attaquer à des thèmes difficiles de la maternité. C’est un livre arc-en-ciel qui chante sur fond de Provence, et où les voix des mamans, papas et enfants se croisent pour débusquer l’amour dans chaque recoin de vie où il peut se nicher.

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Carine ou le récit d'un parcours de vie

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone (attention, il y a deux parties) :

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Ce week-end, je partage avec vous le sixième épisode du podcast, divisé en deux parties.

J’y rencontre Carine et, contrairement à d’habitude, on parle peu de Munich, même si la ville reste toujours là, décor propice aux moments charnières. Il s'agit en fait du récit d'un parcours de vie, ce qui explique en partie la longueur. 

Dans la première partie, on commence par les débuts. On parle de l'enfance de Carine en Lorraine, de son coup de foudre pour la langue allemande, de sa rencontre avec l’Allemagne et avec un allemand, son ex-mari. Elle nous raconte ses nombreux déménagements (Reutlingen, Nuremberg, Belfort, Francfort, Lausanne et j’en passe), ses premiers jobs, son coup de coeur pour la Suisse et sa première étape à Munich. 

Dans la seconde partie, Carine nous raconte son arrivée à contre coeur à Wintherthur et comment se passe finalement le retour définitif à Munich. On aborde les difficultés, sa séparation et - je me permets de le dire - sa renaissance, tout du moins le sentiment d’avoir trouvé sa place.

À la fin du podcast, vous découvrirez le lieu ressource de Carine, une excellente adresse pour profiter des beaux jours au bord d’un.

Comme d’habitude, vous retrouverez ci-dessous dans les notes de l’épisode.

Résumé de l’épisode, adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

1ère partie

Une enfance lorraine et un coup de foudre pour la langue allemande (1mn50-10mn)

La jolie ville de Tübingen (en français Tubingue)

La jolie ville de Tübingen (en français Tubingue)

Carine naît en lorraine dans une famille franco-polonaise. Elle nous parle de ses parents, de l’ouverture de sa famille dans un contexte d’après-guerre - la première petite amie de son père est allemande et il épouse un polonaise - et surtout de sa première rencontre avec l’allemand, lors d’un cour en classe 6ème. C’est un véritable coup de foudre et elle n’aura de cesse, par la suite, que de maîtriser cette langue et de partir s’installer dans ce pays. Le rêve va d’ailleurs rapidement devenir réalité.

Grâce à une de ses professeurs, elle fait un premier échange au lycée dans une famille allemande à Tübingen et c’est un second coup de foudre. Elle décide très vite de là elle veut étudier après le bac : dans une école de commerce franco-allemande avec un campus en Allemagne, à Reutlingen, pas de loin de Tübingen. Le hasard - ou plutôt le destin - fait bien les choses.

Départ en Allemagne et études (10mn-13mn30)

Après un an de prépa, Carine part en septembre 1991 en Allemagne pour intégrer la Fachhochschule Reutlingen. Les premiers moments s’avèrent difficiles : il faut suivre le rythme, s’adapter à l’enseignement allemand plus participatif et pratique qu’en France et surtout acquérir un niveau de langue suffisant pour pouvoir suivre les cours. Carine s’accroche, décroche son premier stage en marketing chez Schwan-STABILO à Nuremberg, revient à Reutlingen et passes ces deux dernières années d’études sur le campus en France. Entre temps, elle fait la rencontre de son futur mari.

De Belfort à Francfort, de Francfort à Genève et de Genève à Munich… (13mn30-20mn30)

Carine commence à travailler à Belfort dans la vente chez Mars pendant que son futur mari finit ses études au Canada. À son retour, ils se marient et partent s’installer ensemble à Francfort en juin 1998. Ils y restent deux ans. Au début, Carine donne des cours de français dans des écoles privées et se réoriente dans le domaine de la pub. Nouvelle mutation de son mari : ils arrivent à Genève.

Carine prend son temps et profite de la vie genevoise mais bien vite, elle ressent le besoin de travailler. Ce sera à nouveau dans le secteur de la pub, en agence. Un choc culturel mais qui au final la conduit à avoir un déclic : elle apprend à changer de rythme et vivre moins stressée. Elle découvre également la Suisse alémanique au départ via les clients de l’agence où elle travaille et sa responsable. Cette expérience est à la fois riche et agréable mais Carine se sent déconnectée des francophones qui l’entourent. Cette étape dure 3 ans jusqu’à ce que son mari accepte une proposition de travail à Munich.

La première étape à Munich (20mn30-26mn30)

Carine s’installe pour la première fois dans la capitale bavaroise en 2004 (elle y était venue un week-end pendant l’Oktoberfest pendant ses études à Reutlingen), elle ne travaille pas et tombe enceinte de son premier enfant. Habitant un peu l’extérieur de la ville, à Waldtrudering, et jeune maman, elle se sent isolée et sa langue natale lui manque. D’autant plus que les premiers mots de son fils sont en allemand.

Elle a alors l’idée de poser des affichettes dans son quartier pour fonder un Krabbelgruppe (littéralement "groupe à quatre pattes", un groupe de jeu rassemblant des mamans avec leurs enfants de moins de 3 ans généralement) avec des mamans francophones. C’est cette initiative qui lui permet de rencontrer celles qui sont aujourd’hui ses amies munichoises. Elle se recrée un petit noyau à Munich mais au bout de 4 ans, l’appel de la Suisse romande, la “Sehnsucht” (nostalgie) est trop forte et elle demande à son mari d’y retourner. Il trouve un travail à Lausanne et ils partent s’installer dans la région à Divonne.

Retour en Suisse romande (26mn30-31mn30)

Le lac de Genève

Le lac de Genève

Carine est enceinte de son second fils et ne souhaite pas retravailler immédiatement. Une nouvelle fois, elle doit repartir de zéro. Elle se consacre entièrement à ses enfants mais ressent à nouveau le besoin de travailler. Elle retourne travailler dans le secteur de la pub pour un ancien collègue qui a monté sa boîte à Genève, puis à Lausanne avec son ancienne responsable. Mais, elle se rend rapidement compte qu’être maman l’a changé et qu’elle n’est plus à sa place dans ce milieu. Elle décide de démissionner.

Entre-temps, en 2010, son mari lui annonce que sa société est restructuré qu’il va être muté à Zurich. Carine, elle, attend son troisième enfant et décidé de rester sur place. Une fois sa fille née, la famille décide de s’installer au complet en Suisse alémanique.

2ème partie

L’étape Wintherthur (1mn30-3mn)

Le départ pour Wintherthur se fait vraiment à contre coeur. Mais, Carine trouve les ressources pour s’adapter à nouveau et se recrée un cadre de vie agréable. Elle prend des cours de suisse allemand et les portes commencent à s’ouvrir, au point qu’elle ne veut plus partir. Elle travaille dans une librairie, chante dans une chorale… Mais son mari se fait licencier dans l’année qui suit en 2014 et décide de monter sa boîte. Ils ont partir de la Suisse car ils n’avaient plus de permis de séjour. La seule option qui leur semble envisageable est de revenir à Munich.

Le retour à Munich : divorce, galère, résilience et renaissance (3mn-10mn)

Olchinger See - Crédits : Richard Huber

Olchinger See - Crédits : Richard Huber

Carine revient à Munich car ils connaissent la ville et sa belle-soeur est sur place. Elle leur trouve d’ailleurs une maison à Gröbenzell, à une centaine de mètres de chez elle. Le retour est difficile pour de nombreuses raisons et Carine se sépare de son mari à la fin de l’année 2016. Cette décision radicale et douloureuse va lui permettre de se consacrer sur ces envies. Pour la première fois, elle fait aussi le choix de s’installer pour de bon à Munich afin de pouvoir se créer son cocon tout en offrant un cadre stable à ses enfants.

Sa solution pour se sentir enfin chez elle ? Questionner et identifier les choses qui la rendait heureuse en Suisse et les retrouver à Munich. Elle cultive l’art de la détente et de prendre son temps. Elle apprend à aimer le lieu dans lequel elle est en se l’appropriant et en trouvant des endroits où elle peut se ressourcer comme c’est le cas du lac d’Olching qui est à deux pas de Gröbenzell.

Travailler ou devenir coach ? (10mn-15mn)

En parallèle, Carine recherche du travail mais avec des perspectives peu encourageantes. Passionnée depuis longtemps par le coaching, elle ne s’est jamais sentie légitime pour en faire un métier. Pour y parvenir, elle attend d’avoir suffisamment d’expérience et d’être entourée de personnes compétentes. Ces deux facteurs sont désormais réunis et elle prend la décision de réaliser son rêve en devenant coach plutôt que de reprendre un travail ou bien de déménager dans une autre région moins onéreuse.

La formation de coaching et le projet de Carine (15mn-26mn)

Carine suit la formation de Veit Lindau et commence à créer son activité. Elle souhaite coacher des personnes qui ont vécu des situations similaires aux siennes que ce soit devoir mettre un trait sur sa carrière, vivre une relation déséquilibrée, affronter un divorce, etc. Pour elle, ce sont la plupart du temps des femmes avec un énorme potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer. Sa mission est de les accompagner, de les aider à se relever et de leur donner des ressources pour qu’elles puissent pleinement s’épanouir.

Carine nous donne quelques conseils : il est important d’accepter sa détresse et d’aussitôt s’entourer de personnes ressources bienveillantes. En rencontrant des personnes vivant les mêmes épreuves, il est possible de relativiser et de se remettre dans l’action.

Le lieu ressource de Carine (26mn-31mn)

Nous clôturons l’interview de manière un peu différente avec cette fois-ci un seul et unique endroit mais qui offre plusieurs possibilités :

Haus am See au bord de l’Olchinger See

Haus am See au bord de l’Olchinger See

  • le lac d’Olching (Olchinger See) : situé à 20 km de Munich, cette étendue d'eau a été créée en 1940 et en 1969 une zone de loisirs de 25,3 ha a été développée. En plus d'une promenade circulaire, 5,3 hectares d'espace sont dédiés à la bronzette. Au Sud du lac, des espaces pour faire un barbecue sont aménagés et en hiver, il est parfois possible de patiner sur le lac gelé. Une idée de sortie quelle que soit la saison !

  • On y trouve également un restaurant italien assez chic, la Villa Romantica. Pour une ambiance plus décontracté, l’établissement dispose également d’un Biergarten en plein air et d’une gelateria.

  • Le Kiosk Haus am See est un petit paradis auquel on accède en traversant un petit ponton. On y trouve des hamacs, des sièges confortable, du sable fin et une jolie vue sur le lac. Idéal pour manger un snack, boire un verre tout en assistant à un concert. Bref, une adresse à noter !

Pour envoyer un message et contacter Carine :

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1ère partie

2ème partie

Juliette, de l'économie à la psychologie des relations

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone :

Dans ce cinquième épisode, je donne la parole à Juliette. ”Heilpratiker für Psychotherapie” et coach, elle est spécialiste des sujets liés aux relations - amoureuses mais pas que - (“Beziehungsthemen” en allemand) .

C’est aussi la première munichoise du podcast. D’origine franco-allemande, elle naît et grandit à Munich. À 16 ans, elle part en France pour finir sa scolarité dans un lycée international. La suite semble évidente : école de commerce et premiers jobs en entreprise. Mais elle sent qu’il lui manque quelque chose.

Dans cette interview, on parle de doutes, de permission et de vocation. C’est aussi l’occasion d’aborder un sujet parfois un peu tabou : la psychothérapie. Juliette nous explique certaines spécificités allemandes et nous livre quelques clés sur la manière de vivre mieux ses relations.

Le parcours de Juliette est inspirant et je la remercie pour sa franchise et son engagement. S’il n’y avait que deux leçons à retenir, les voici : tout d’abord donnez vous la permission d’écouter vos doutes et de les explorer; enfin, entourez-vous des bonnes personnes pour ne pas passer à côté de votre vie, ou du moins de votre vocation !

À la fin du podcast, vous découvrirez toutes ses bonnes adresses que vous retrouverez, comme d’habitude, ci-dessous dans les notes de l’épisode.

Résumé de l’épisode & adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

De Munich au Sud de la France et Paris (1mn50-6mn)

Juliette naît et grandit à Munich au sein d’une famille franco-allemande, avec un papa alsacien et une maman allemande. À 16 ans, elle décide de partir dans le Sud de la France pour poursuivre sa scolarité dans un lycée international. Cette période est à la fois difficile (il faut s’adapter au rythme des cours en France !) et extrêmement enrichissante grâce au milieu international et multi-culturel. Après un BAC ES, son parcours semble tout tracé : elle monte à Paris à l’American University pour poursuivre des études commerciales.

Retour en Allemagne et doutes (6mn-9mn30)

Fraîchement diplômée, Juliette retourne en Allemagne où elle vient de décrocher son premier emploi dans une start-up berlinoise spécialisée dans l’impression de livre photos en ligne. Tout se passe plutôt bien mais elle sent qu’il lui manque un “pourquoi” à ce qu’elle fait. Suite à une rupture amoureuse, elle décide donc de changer d’entreprise et elle rentre à Munich pour travailler chez Danone. Les conditions sont excellentes mais Juliette remarque, encore une fois, que le manque de sens est toujours présent. Ce qui était au départ de vagues doutes se transforme en une crise plus profonde.

Trouver sa voie (9mn30-13mn)

Photo by Dominika Roseclay from Pexels

Juliette n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire. Pour sortir de cette crise, elle décide de se “donner la permission de réfléchir hors de sa zone de confort, de ce qu’elle connaissait, de ce qui était visible”. Elle s’intéresse à différents sujets qu’elles creusent dès qu’ils suscitent chez elle un intérêt et rencontre des personnes inspirantes… Le déclic se produira finalement chez elle en parcourant un classeur. Dans ce classeur, Juliette collectionne depuis toute petites des articles qui l’ont marqués. En les relisant, elle se rend compte qu’ils ont tous un sujet en commun : les relations. Il ne reste plus que quelques pas à faire pour aboutir à la psychologie des relations.

La formation de psychologue (13mn-21mn30)

Pour devenir psychologue en Allemagne, il y a 3 grands cursus : faire médecine avec une spécialisation, l’université de psychologie ou bien les écoles spécialisées offrant une formation de Heilpraktiker. Juliette choisit cette dernière voie. Après une première formation, elle décide de se spécialiser en thérapie systémique. Cette thérapie met l’accent entre autres sur les relations, et en particulier les interactions, qu’une personne a avec son entourage. Ensuite, il ne reste plus qu’à se lancer !

Le choix du thérapeute, les relations amoureuses et la thérapie de couple (21mn30-36mn30)

On aborde ensuite différentes questions en rapport avec la psychothérapie. Tout d’abord, il est extrêmement important de choisir un thérapeute avec qui le courant passe et on se sent à l’aise. En effet, selon un étude, la réussite du suivi dépend à 40% de cette relation. Pour cela, il faut s’écouter.

Photo by burak kostak from Pexels

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Juliette exerce dans trois langues (en allemand, en français, en anglais). Elle remarque que ces patients français ont tendance à être plus sceptique sur le processus. L’éducation française peut être parfois plus rigide que celle des allemands. Ensuite, les expatriés ont des problématique qui leur sont propres : il y a plus de difficultés à s’intégrer et la solitude peut rapidement devenir envahissante.

On parle également du sujet de la séduction en Allemagne, des regards, de la timidité et des sites aux solutions miracle. Juliette nous met en garde contre ses fausses promesses. Pour elle, les personnes savent généralement très bien ce qu’elle doivent faire pour nouer ou améliorer une relation. Ce qui les bloquent, ce sont plutôt les programmes qu’elles ont appris dans leur enfance et qui reste ancrés.

Dans le cadre de la relation de couple, la communication est souvent le coeur de problème, en particulier quand le couple est ensemble depuis longtemps. En effet, chacun pense connaître l’autre parfaitement car ce n’est souvent pas le cas et on a tendance à oublier que les gens changent avec le temps.

Les bonnes adresses de Juliette (36mn30-46mn)

Comme le veut l’usage, nous clôturons l’interview avec les adresses préférées de Juliette :

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  • pour un déjeuner à midi au soleil : Fish Witte également sur le Viktualienmarkt qui est à la fois un restaurant et un magasin de poisson.

  • pour un dîner entre amoureux, la terrasse du Louis Grillroom à côté du Viktualienmarkt offre un cadre romantique et discret et permet de déguster des plats à base de viande grillée. Option végétarienne également possible. Notez qu’il est préférable d’y aller quand il fait beau car la terrasse mérite vraiment le détour.

  • une autre adresse classique mais dans un joli cadre à côté du Hofgarten : le restaurant / bar Schumman’s qui est fréquenté par des clients divers et variés. Une institution à Munich.

  • deux adresses coup de coeur dans Glockenbach : la boutique de mode Kauf dich glücklich et les librairies en face qui proposent de beaux livres à offrir.

  • pour en apprendre plus sur Munich et la culture locale : Monaco Franze. Le personnage principal, Monaco Franze, est un ancien détective de la police de Munich. Il aime sa ville et sa femme Annette (et les autres femmes). Cette dernière aime également son mari, même si elle vient d'une classe sociale plus élevée et qu'elle fréquente des personnes de son rang qui méprisent Monaco. Ce contraste conduit souvent à des situations et dialogues particulièrement drôles. La série est très populaire en Bavière, en raison de ses personnages hauts en couleurs, des nombreuses références à Munich (lieux, restaurants, etc.) ainsi que des dialogues et citations en dialecte bavarois qui sont passé - pour certains - dans le langage courant. Bref à découvrir sur YouTube ou sur une plateforme dédiée aux séries.

  • une adresse à l’extérieure de Munich un peu moins connue à côté de Chiemsee : se rendre à Trutlaring et descendre l’Alz en bateau gonflable. On peut y passer la journée, s’arrêter pour pique-niquer et tout à faisable avec des enfants également. Vous trouverez tous les infos sur le site.

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Marianne, fondatrice du Yoga Atelier

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Dans ce quatrième épisode, je rencontre Marianne.

Marianne, c’est quelqu’un qui occupe une place particulière dans mon coeur. On s’est rencontré au printemps 2015 alors que j’étais enceinte de mes jumelles. Elle proposait alors un cours de yoga en français pour futures mamans. Le lien s’est aussitôt tissé entre Marianne et les différentes femmes présentes.

Grâce à ce cours de yoga, j’ai rencontré des amies avec lesquelles j’ai partagé cet intense voyage qu’est la maternité et qui sont encore à mes côtés aujourd’hui.

Par ailleurs, pendant cette période qui allait s’avérer particulièrement difficile pour moi, Marianne m’a accompagné avec bienveillance et douceur, deux qualités qui lui sont propres.

Je voulais profiter de cette interview pour en savoir un peu plus sur le parcours de Marianne et vous présenter toute son offre que je recommande vivement aux femmes francophones en particulier, mais pas que !

À la fin du podcast, vous découvrirez toutes ses bonnes adresses que vous retrouverez, comme d’habitude, ci-dessous dans les notes de l’épisode.

Résumé de l’épisode & adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

De Paris à Munich (1mn30-4mn20)

Marianne est née et a grandi à Paris. Elle y rencontre à 29 ans, au cours d’une soirée, son futur mari. Ce dernier vit en Allemagne à Munich et leur relation commence par des allers-retours entre les deux villes. Par amour, Marianne décide de tout quitter et de rejoindre son coup de coeur dans la capitale bavaroise.

Les débuts munichois (4mn20-6mn15)

La première chose que se souvient avoir fait Marianne à Munich c’est de partir en vacances en Italie. Elle y apprendra sa première grossesse. Les étapes classiques s’enchaînent : mariage, accouchement, etc. Et elle s’épanouit dans son rôle de maman au foyer et prend ses marques en Allemagne. Au moment où elle a un peu plus de temps pour elle, elle décide de prendre des cours pour devenir professeur de yoga.

Naissance et développement de l’Atelier Yoga (6mn15-11mn50)

L’Atelier Yoga se développe pas à pas. Marianne commence par donner quelques cours de yoga en français chez elle pour ses amies, moyen pour elle de s’entraîner à enseigner. Le fait de pratiquer dans sa langue maternelle plaît tout de suite aux participantes. Devant l'engouement rencontré, Marianne décide de se lancer de manière professionnelle. Elle commence par sous-louer une salle et proposer plusieurs cours. Elle étend alors au fur et à mesure son offre et dirige désormais sa propre salle depuis 6 ou 7 ans..

Elle souligne l’importance de se sentir soutenue et encouragée pour continuer à avancer dans son projet.

Les différents cours (11mn50-17mn)

Dans son atelier situé dans la Blütenstrasse à Maxvorstadt, Marianne propose une large offre :

  • des cours de yoga classique Hatha en français et en allemand,

  • des cours de yoga “restorative” orientés sur la détente profonde et des positions maintenues pendant plusieurs minutes,

  • des séances de méditation,

  • des cours de yoga et des ateliers ponctuels pour les enfants en partenariat avec l’association FranzMünchen.

Pour tous les détails, rendez-vous sur le site ou bien sur la page Facebook du Yoga Atelier.

L’accompagnement des futures mamans (17mn-26mn)

Marianne est également préparatrice à l’accouchement et peut accompagner les femmes lors de leur accouchement.  Pour en savoir plus, vous pouvez jeter un coup d’oeil sur cette page.

Pour les femmes enceintes, elle propose également des cours de Yoga adaptée à le centre périnatal et familial (“Beratungstelle”) situé près de Goetheplatz dans la Häblerstrasse 17. Il s’agit d’un centre d' accueil indépendant répondant à toutes les questions relatives à la parentalité et qui a pour objectif de soutenir les femmes avant et après l’accouchement. Vous trouverez plus d’informations sur les services proposés sur le site.

Parmi les conseils qu’elles donnent, elle souligne l’importance de se créer un réseau et de ne pas rester isolée. En effet, la venue d’un enfant alliée à l’expatriation est une période forte en émotion et qui peut être difficile. En s’entourant de professionnels et de femmes traversant les mêmes épreuves, il est plus facile et agréable d’affronter ce changement.

La venue de Tana Varmu à Munich (26mn-34mn)

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Le week-end du 10-12 mai, Marianne reçoit Tanu Varma dans son atelier pour une série de 3 workshops : yoga traditionnel le vendredi et samedi, cours de tatouages au henné le samedi et rituel aruyvédique pour les femmes enceinte le dimanche. Tous les ateliers sont en langue anglaise.

Tous les bénéfices seront intégralement reversé à l’association créée par Tanu. Yogadharnendra est une ONG qui éduque les enfants défavorisés en leur proposant diverses activités pour développer leur personnalité et leurs valeurs morales. Lancée 2010, près des rives du "Holy Ganges" dans la petite ville de Rishikesh, dans l’Utrakhand en Inde, elle ne regroupait au départ qu’une dizaine d’enfants issus des bidonvilles de Rishikeh. Aujourd’hui, ils sont plus de quarante cinq. L’objectif principal de l’ONG est de dispenser une éducation de base aux enfants, qui n’en auraient pas les moyens en raison de ressources insuffisantes et de la pauvreté et de leur permettre ainsi d’accéder à un meilleur avenir.

Les bonnes adresses de Marianne (34mn-43mn)

Nous concluons l’interview avec les adresses préférées de Marianne :

  • pour un dîner entre amoureux, on parle du Belleville mais qui est fermé désormais. Dans le quartier de Maxvorstadt, elle nous conseille le restaurant Pure Wine and Food  qui propose une cuisine de saison et des vins naturels. Jolie terrasse pour les beaux jours.

  • pour déjeuner sur le pouce : le Gartensalon propose de copieux petits-déjeuners et un plat unique le midi et dispose d’une terrasse cachée dans l’Amalienpassage. On peut y profiter des premiers rayons de soleil le matin. Autre adresse : Marianne nous parle aussi du des pizzas Gegenüber sur la Barer Strasse.

  • une autre adresse un peu secrète pour le déjeuner : le café du centre de périnatalité Häberlstrasse 17.

  • pour déjeuner avec les enfants : encore une fois, on parle de Biergarten. Le préféré de Marianne se situe sur la Wiener Platz à Haidhausen sous les châtaigniers.

  • pour faire ses courses : on parle du marché de producteurs locaux sur la Josephplatz tous les mardis et du magasin bio Echt Bio.

  • les boutiques : Kunst und Spiel pour des idées cadeaux pour les enfants, Manufactum pour des cadeaux déco pour les amis par exemple

  • une activité à faire le week-end : les ateliers créatifs de musée proposés pour les enfants pour leur faire découvrir l’expo actuelle

  • un excursion en dehors de Munich : Fishmeister à Starnberger See pour manger et faire une ballade digestive ou bien Riegsee pour passer un week-end à la ferme et au bord de l’eau

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Marie Charlotte, de working mum parisienne à Mademoiselle Munich

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone (attention, il y en a deux) :

Ce troisième épisode me tient particulièrement à coeur car j’aimerais en profiter pour faire un clin d’oeil et remercier une des personnes qui m’a donné l’idée de Dessine-moi Munich : Siham Jibril, la fondatrice de Génération XX. Ce podcast présente des femmes fortes et inspirantes qui ont le courage d’entreprendre et Marie-Charlotte, que j’interviewe aujourd’hui, en fait partie. La boucle est bouclée.

Avant d’arriver à Munich, Marie-Charlotte vivait une vie de working mum parisienne bien chargée et bien rodée. Pourtant, elle sent au fond d’elle-même qu’il est temps passer à autre chose. Son expatriation à Munich va être l’occasion pour elle de révéler son projet de coeur et de se réinventer en créant une marque et une boutique : Mademoiselle Munich.

L’épisode est très riche et c’est pourquoi j’ai décidé de le découper en deux parties pour vous tenir en haleine.

Vous retrouverez ci-dessous les notes de la première et deuxièmes parties.

Résumé de l’épisode & adresses et liens utiles cités dans l’épisode !

La vie parisienne (2mn30-4mn)

Marie-Charlotte nous parle de ses origines et de sa vie à Paris.

Première “mini” expatriation à Lyon (4mn-5mn30)

La famille décide de partir pendant 1 an et demi en province. À ce moment, Marie-Charlotte est en congé maternité et en profite - par le fruit du hasard et des rencontres - pour lancer une première boutique en ligne “Les petits pois chiches”. Elle y vend des étoiles musicales qu’elle crée elle-même. Pour cela, elle utilise la plateforme de vente Little Market. Le succès est au rendez-vous, à tel point qu’elle n’arrive plus à produire seule et décide finalement d’arrêter.

Retour à Paris & expérience chez vente-privée (5mn30-9mn)

Marie-Charlotte et sa famille rentre sur Paris et elle reprend un poste d’employée pendant 5 ans chez vente-privée. Elle y apprend tous les rouages du e-commerce et découvre la puissance d’Internet pour la vente. Si cette expérience est passionnante, Marie-Charlotte sent toutefois le besoin de passer à un autre mode de vie. Avec trois enfants, deux métiers à plein temps et la vie parisienne, la petite famille a besoin d’un nouveau souffle et réfléchit à l’expatriation. Ce sera Munich.

Premiers pas à Munich (9mn-12mn30)

L’installation se fait rapidement et relativement facilement grâce à l’aide d’une agence de relocation. Marie-Charlotte reste à la maison pour pouvoir s’occuper des enfants et organiser leur nouvelle vie dans la capitale bavaroise. Mais rester dans ce rôle de maman au foyer ne le satisfait pas entièrement et elle a l’idée, suite à différentes conversations, de créer une boutique pour vendre des marques françaises - encore non distribuées chez nous - à Munich.

Du rêve de boutique à l’idée du pop-up store (12mn30-15mn40)

Ouvrir une boutique lui semble très aisé. En Allemagne, il est relativement peu onéreux de louer une boutique par rapport aux conditions en France où l’achat d’un fond de commerce est souvent nécessaire. Le problème est que les propriétaires ne sont pas pressés et cherchent le dossier parfait. Pour eux, une petite boutique vendant des marques françaises n’est les séduit pas forcément.

Pour lutter contre sa frustration grandissante, Marie-Charlotte pense alors à une autre solution tendance : le pop-up store.

L’application pour trouver un pop-up store à louer s’appelle Go Pop-up et lui sert à trouver son premier emplacement.

Organisation du premier pop-up store à Glockenbach (15mn40-24mn)

Marie-Charlotte a seulement un mois pour organiser de a à z tout son concept et pour communiquer autour de son événement. Elle se rend dans le sentier pour rencontrer ses fournisseurs et acheter sa marchandise. Étant donné sa petite taille, le plus gros challenge n’est pas de négocier les prix mais les quantités car elle doit tout acheter d’avance et n’a aucune idée de sa future clientèle. À ce moment là, il faut avoir du courage, croire en soi et surtout être bien entouré(e), ce qui est le cas de Marie-Charlotte !

Du point de vue de la communication, elle utilise un CMS qui lui permet de construire seule son site : Shopify. Pour le logo, elle se fait aider d’une amie illustratrice dont vous pouvez retrouver le travail sur son site aufildelene. Elle communique sur les plateformes francaises telles que Vivre à Munich, Munich Madame (blog qui n’existe plus) ou les groupes Facebook francophones.

Ouverture du premier pop-up et bilan (24mn-30mn)

On parle du déroulement de cette première ouverture : angoisses pré-lancement, soirée de vernissage, premières clientes, bonnes surprises et doutes. Au final, le bilan est plus positif : les gens sont conquis et encourage Marie-Charlotte à proposer une nouvelle date. Au niveau des chiffres, pas vraiment de bénéfices, par contre, tous les frais sont couverts. C’est le début d’une série de boutiques éphémères.

Partir ou rester, renoncer ou revenir plus forte ? (2ème partie)

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Après 1 an et demi, Marie-Charlotte et son mari font rapidement un bilan de leur expatriation et, alors qu’ils auraient pu rentrer en France, ils décident de rester à Munich. À ce moment-là, Marie-Charlotte veut retrouver un emploi pour se mettre enfin sérieusement à l’allemand. Une piste se dessine qui n’aboutira finalement pas. Un mal pour un bien : Marie-Charlotte se rend compte qu’elle n’était pas prête à abandonner son projet. Non seulement, elle décide de persévérer mais elle redouble d’effort pour apporter une nouvelle dimension à Mademoiselle.

Elle investit et s’entoure de personnes de qualités : site et réseaux plus professionnels grâce à des jolis photos, achat d’un plus grand stock, nouvel espace et flyers, etc. Le succès est encore une fois au rendez-vous et elle peut désormais dégager des bénéfices.

Pour le lieu, elle décide tester de nouveaux endroits au gré de ses rencontres : un studio de danse ou bien un atelier, etc.

En février dernier, elle lance un jeu concours dans le but d’organiser une nouvelle campagne publicitaire pour le pop-up store d’avril. Je vous invite à découvrir les photos de ces Mademoiselles d’un jour sur le compte Insta de Mademoiselle. Vous aurez ainsi un avant-goût de la prochaine collection.

Ce mois d’avril aura lieu un nouveau pop-up dans la Munich Ballet Center, derrière la Wiener Platz.

Le carnet d’adresse de Marie Charlotte (2ème partie - 26mn40)

*pour un dîner en amoureux : le Marais Soir, ambiance cosy, cuisine gastro avec des produits frais du marché avec différents menus au choix.

*pour déjeuner ou dîner après une balade au zoo par exemple : le Mangostin propose une cuisine thaïlandaise et des sushis à consommer sur place et à emporter. Pendant les beaux jours, la grande terrasse permet de manger dehors et les enfants peuvent jouer dans l’air de jeu adjacente.

*le studio de danse où a lieu le pop-up store et où Marie-Charlotte prend ses cours : le Munich Ballet Center de Magdalena.

*pour prendre une café entre copines (ou après avoir fait des folies au pop-up ;-)) : le Little Rabbit’s Room sur la Wiener Platz également.

*pour une journée à l’extérieur de Munich (avec ou sans enfants) : Schlierbergalm. Si vous voulez faire une petite randonnée, trouver un endroit où les enfants peuvent se dépenser et manger avec un beau panorama, c’est l’endroit idéal.

La collection originale de Mademoiselle Munich (pour grandes & petites)

Pensez à bloquer les dates du 6 et 8 avril pour le prochain pop-up store !!!

Pour contacter Marie-Charlotte et découvrir la collection :

rendez-vous sur le site de Mademoiselle Munich !

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Stan, un coup de coeur transformé en essai gagnant

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Dans ce second épisode, je donne la parole à Stan. Contrairement à Myriam (épisode 1), on se connaît beaucoup moins. D’où est alors venu l’idée de cet interview ? Il est le fruit du hasard et de l’opportunité. Stan anime tous les samedis matin une atelier d’éveil musical où se rendent mes filles. Il y a quelques semaines, il nous a envoyé un message pour nous dire que - dans l’éventualité où nous cherchions ou nous connaissions quelqu’un qui cherchait un emploi - il y a des postes à pourvoir dans sa société.

À ce moment, je cherchais à interviewer un homme avec une approche plus job/business. L’occasion était donc trop belle pour ne pas la saisir et je le regrette pas.

Comme vous allez l’attendre, Stan est généreux et authentique. Il nous parle, en toute transparence, de ses débuts professionnels, de sa carrière à Munich et des postes à pourvoir dans sa société.

Mais ce n’est pas tout ! On aborde aussi l’éducation bilingue, le concept de crèche parentale. On parle aussi musique, moto et - last but not least - Stan nous partage toutes ces bonnes adresses.

Je vous souhaite une très bonne écoute - si ce n’est déjà fait !

Voici le résumé de l’épisode ainsi que toutes les adresses et liens utiles !

Bordeaux (0-5 mn env.)

Stan nous parle de ses origines et de ses débuts professionnels à Bordeaux.

Premiers pas à Munich ( 5-9 mn env.)

Il décide de tout quitter pour rejoindre sa petite amie du moment et s’installer à Munich. Il se souvient d’ailleurs très bien de son arrivée. Ne parlant pas la langue et ne connaissant pas la ville, il prend deux décisions pour faciliter son intégration : trouver un groupe de musique et apprendre l’allemand.

Il prend ses cours chez Fokus, qu’il recommande.

Première expérience professionnelle ( 9-12 mn env.)

Il décroche son premier job assez rapidement (1 à 2 mois de recherche) dans une société dirigée par un français et qui développe, produit et commercialise des produits dérivés dans le domaine du sport et dans le cadre de licences ou commandes de clubs : Amballcom. Après plus de 5 ans, il décidé de saisir une nouvelle opportunité.

Xing events (12-20 mn)

Stan travaille désormais chez Xing Events, filiale de Xing. Pour ceux qui ne connaîtrait pas Xing, il s’agit du premier réseau professionnel en Allemagne - devant Linkedin - qui regroupe pas moins de 15 millions d’utilisateurs. Si vous cherchez du travail en Allemagne, c’est une plateforme à ne pas négliger.

Pour sa part, Xing Events offre un logiciel permettant d'organiser simplement et de manière professionnelle des événements, tels que des conférences, réunions, congrès et salons. Si vous souhaitez en savoir plus ou bien que vous avez souhaité postulé à une offre (voir la liste sur le site), n’hésitez pas à envoyer un mail à Stan, il sera ravi de vous aider. La langue de l’entreprise est l’anglais. Ce n’est donc pas une nécessité de parler anglais.

On parle également des différences, dans le cadre du travai, entre l’Allemagne et la France).

Devenir papa & la crèche parentale (18-20 mn)

Stan est papa de deux petites filles. Nous abordons ensemble le système de garde des enfants et notamment le concept d’Elterninitiative. Pour la crèche, Stan recommande Takatukland et pour le Kindergarten : Kinderhaus Schwabing.

L’éducation bilingue (20-27 mn)

Dans ce passage, je lui demande de parler du partage des langues à la maison et du choix d’éducation pour ces filles.

Nostalgie ou pas ? (27-29 mn)

Stan se sent ici chez lui et n’éprouve pas de nostalgie particulière. Il est bien entouré et profite de ses retours en France pour faire le plein des produits qui nous manque à tous.

Le carnet d’adresses de Stan (29-40 mn)

*un restaurant en amoureux : le Refuge pour manger provençal (la spécialité est la bouillabaisse). Possibilité également de manger des cuisses de grenouille (commande préalable) ou de privatiser le lieu.

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*des restaurants entre amis : l’Eclipse, un resto grill israélien et Tokami pour déguster d’excellents sushis.

*si vous souhaitez vous initier ou bien vous perfectionnez, Stan recommande Boxwerk pour pratique la boxe.

*pour les motards, il recommande un magasin en particulier Gasoline Alley qui vend des accessoires.

*pour les amateurs de musique : MCM, le Music Club Munich qui propose à la fois des salles de répétions, des concerts et un bar ; Ampere, la petite salle de concert de la Muffatwerk et le bar Sehnsucht pour commencer une soirée et écouter la musique rock.

*ses conseils pour occuper les enfants le week-end : le Turncafé, une grande salle en sous-terrain avec des tapis, des jeux, des obstacles où les enfants peuvent s’en donner à cœur joie et les parents boire un café ; la Kinderkunsthaus qui rassemble des ateliers manuels changeant tous les jours et ouverts à tous - excellent pour développer la fibre artistique et la créativité des enfants ; les deux classiques que sont le zoo et l’aquarium. Enfin, pourquoi pas ne pas faire une pause gourmande chez Adria pour manger une glace en forme de spaghetti. Enfin, si vous souhaitez partir pour un week-end complet en famille, Stan recommande la ferme Taxhof en Autriche.

Conclusion et derniers mots (40-45mn env.)

Un résumé des conseils de Stan pour une intégration réussie et une dernière adresse : les Bavards Rois, la troupe d’improvisation française de Munich.

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Myriam, une parenthèse qui dure !

Pour écouter l’épisode via une appli sur votre smartphone :

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Dans ce premier épisode, je donne la parole à Myriam et ce choix est loin d'être anodin.

Tout d'abord, Myriam est Suisse et je voulais ainsi rappeler que, si la langue du podcast est le français, ce dernier n'est pas exclusivement réservé aux franco-français.

Deuxième argument (et pas des moindres !) : Myriam c'est l'amie que tout le monde souhaiterait avoir. Simple, généreuse, authentique et surtout c'est un réservoir d'énergie et de bonnes ondes.

Enfin, comme vous allez l'entendre, son parcours est inspirant et fera certainement écho à un certain nombre d'entre vous. Partie au départ pour 6 mois, sans parler la langue, elle vit maintenant depuis plus de 12 ans à Munich et est mariée avec un Bavarois. Comment en est-elle arrivée là ? Vous le saurez en l'écoutant :)

Hormis cela, on parle beaucoup de musique et du groupe qu'elle a créé qui organise des concerts.

Et aussi - et ce sera un rubrique récurrente pour conclure le podcast - elle nous partage toutes ces bonnes adresses !

Voici le résumé de l’épisode ainsi que toutes les adresses et liens utiles !

Des débuts difficiles (0-9 mn env.)

Myriam se présente et nous raconte son arrivée à Munich : son premier jour, son premier appartement, les obstacles qu’elle a rencontrés. Pourtant, alors qu’elle ne souhaitait rester que 6 mois et que le commencement a été plus que compliqué, elle décide de rester.

À la conquête de Munich (9-15 mn env.)

Au revoir à la campagne bavaroise et au rythme “métro, boulot, dodo”, Myriam décide de se rapprocher du centre, de sortir, découvrir la ville et surtout de rencontrer du monde.

La langue (15-18 mn env.)

Myriam parle désormais couramment allemand et c’est la langue de communication avec son mari bavarois. Par contre, elle utilise toujours le français avec son fils.

Devenir maman (18-20 mn)

Les conseils de Myriam quand on devient maman, comment s’est passée sa grossesse et comme elle a pris avec son mari une mois d’Elternzeit pour partir en Patagonie !

Holy Fingers (20-26 mn env.)

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Myriam nous parle de sa passion pour la musique et de son idée un peu folle de créer, avec des amis, un festival. D’une conversation dans un bar naît l’idée d’organiser des concerts pas comme les autres dans la capitale bavaroise. Elle nous parle de la genèse du projet et de leurs réalisations.

Si vous voulez savoir toute l’actualité du groupe, suivez leur page Facebook ici.

Les petites salles de concert qu’apprécient particulièrement Myriam : le Milla, Feierwerk, Strom et Import Export.

Nostalgie ou pas ? (26-29mn)

Myriam parle du rapport qu’elle entretient à son pays, ce qui lui manque ou pas.

Le podcast suisse romand qui interviewe de personnes avec des parcours atypique : Humans of Suisse Romande.

Le carnet d’adresses de Myriam (30-40 mn)

*un restaurant en amoureux : le J-Bar, un tout petit resto japonais où un mange des vrais plats japonais et pas de sushis. Possibilité aussi d’acheter des tickets pour le métro de Tokyo !!!

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*un restaurant entre amis : le Theresa Grill, pour manger un bon tartare avec un verre de vin. L’autre alternative dont nous parlons, le Corso, n’existe malheureusement plus ! Si vous souhaitez manger un bon tartare, je vous recommande également le restaurant Hoiz, vers Marienplatz.

*pour manger allemand ou bavarois : la classique Hofbrauhaus, l’Augustiner et son gigantesque Biergarten et enfin, pour le décor (récemment rénové) le Paulaner sur la Kapuziner Platz.

*les bars sympas dans le quartier de Glockenbach : le Favorit Bar, le Holy Home, le Kooks (blind test le mardi), le Geyerwally et le Rennsalon. Possible de faire un barathon car ils sont tous dans le même périmètre !

*le bar sur des rails dans un bateau : le Alte Uting

*pour danser : Bahnwärter Thiel et Pimpernel

*pour une excursion à l’extérieur de Munich : le château sur l’Île Herrenchiemsee.

*un sortie le week-end avec les enfants : le parc animalier BergTierPark à Blidham.

Conclusion et derniers mots (40-47mn env.)

Deux bons conseils encore pour se tenir informés de ce qui se passe à Munich et où sortir : Mit Vergnügen München, magazine en ligne, et In München, magazine papier gratuit avec un site.

Bonne écoute !

Si vous voulez écouter l’épisode sur votre ordinateur, cliquez sur le lecteur ci-dessous.